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Critique de Denis3


Dans ce livre, Nancy Cartwright, philosophe de l'école dite de Stanford, explicite sa conception des lois naturelles et des sciences.

Largement Huméenne, elle voit le monde peuplé d'objets ayant des capacités. Là ou des collections d'objets présentent des capacités suffisamment stables pour que leur comportement soit, le plus souvent, prédictible, elle parle de "machine nomologique". Et là où une telle "machine" existe, une loi peut être formulée. Pour cette machine.

La question suivante consiste à se demander quelle est la portée de cete loi. Cartwright répond qu'elle n'obtient que dans les environs de la machine. Nous ne pouvons avoir confiance dans le loi qu'en présence du système de capacités qui forme la machine, sous-jacente à la loi. Autant dire qu'elle est sévèrement opposée aux généralisations excessives et aux réductions sévères. Elle est particulièrement critique des aspirations pérennes à ramener le sociologie à la psychologie, celle-ci à la biologie, qui ne serait qu'une branche de la chimie, elle-même annexe de la physique. le domaine où peut prétendre avoir valeur d'explication une théorie comme la théorie quantique est infiniment plus limité, et plus précis, que cela.

Dans la suite de son exposé, Cartwright présente à titre d'études de cas des théories physiques ou économiques.

J'ai toujours été, et suis toujours, un enthousiaste des sciences, en particulier de la physique. J'ai cependant été très décu par les éfforts récents de la physique fondamentale ( Supersymmétrie, théories des supercordes) et de la cosmologie ( inflation cosmique). Je crois qu'on a étendu énormément le domaine d'hypothèses spéculatives, insuffisemment ancrées dans l'observation et l'expérience, et que l'on a ainsi crée ces immenses baudruches qui commencent à se dégonfler bruyamment. le travail de Cartwright me semble un rappel à l'ordre et à la raison. Rien ne sert de courir, il faut partir à point.
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