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EAN : 9780521644112
247 pages
Cambridge University Press (01/01/1999)
4/5   1 notes
Résumé :
It is often supposed that the spectacular successes of our modern mathematical sciences support a lofty vision of a world completely ordered by one single elegant theory. In this book Nancy Cartwright argues to the contrary. When we draw our image of the world from the way modern science works - as empiricism teaches us we should - we end up with a world where some features are precisely ordered, others are given to rough regularity and still others behave in their ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Dans ce livre, Nancy Cartwright, philosophe de l'école dite de Stanford, explicite sa conception des lois naturelles et des sciences.

Largement Huméenne, elle voit le monde peuplé d'objets ayant des capacités. Là ou des collections d'objets présentent des capacités suffisamment stables pour que leur comportement soit, le plus souvent, prédictible, elle parle de "machine nomologique". Et là où une telle "machine" existe, une loi peut être formulée. Pour cette machine.

La question suivante consiste à se demander quelle est la portée de cete loi. Cartwright répond qu'elle n'obtient que dans les environs de la machine. Nous ne pouvons avoir confiance dans le loi qu'en présence du système de capacités qui forme la machine, sous-jacente à la loi. Autant dire qu'elle est sévèrement opposée aux généralisations excessives et aux réductions sévères. Elle est particulièrement critique des aspirations pérennes à ramener le sociologie à la psychologie, celle-ci à la biologie, qui ne serait qu'une branche de la chimie, elle-même annexe de la physique. le domaine où peut prétendre avoir valeur d'explication une théorie comme la théorie quantique est infiniment plus limité, et plus précis, que cela.

Dans la suite de son exposé, Cartwright présente à titre d'études de cas des théories physiques ou économiques.

J'ai toujours été, et suis toujours, un enthousiaste des sciences, en particulier de la physique. J'ai cependant été très décu par les éfforts récents de la physique fondamentale ( Supersymmétrie, théories des supercordes) et de la cosmologie ( inflation cosmique). Je crois qu'on a étendu énormément le domaine d'hypothèses spéculatives, insuffisemment ancrées dans l'observation et l'expérience, et que l'on a ainsi crée ces immenses baudruches qui commencent à se dégonfler bruyamment. le travail de Cartwright me semble un rappel à l'ordre et à la raison. Rien ne sert de courir, il faut partir à point.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Ce n'est pas parce que l'on pourrait réduire tout à des lois fondamentales simples que l'on pourrait reconstruire les phénomènes à partir de ces lois. De nouvelles propriétés apparaissent à chaque niveau de complexité, et comprendre celles-ci exige une recherche que je qualifie, elle aussi, de fondamentale.

( Anderson, cité par Cartwright , p. 16, traduction libre).
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