Orpheline, vagabonde et paria, Furia a vu son clan se faire massacrer par des mages qui ont tracé des tatouages maléfiques sur sa peau. La jeune fille est alors réduite à l'errance, muée par le désir de se venger des deux mages qui lui ont arraché sa vie. Sur son chemin, elle fait la rencontre surprenante d'un homme pas comme les autres : un argosi.
Furia Perfax est le premier tome du prequel de l'Anti-magicien, qui nous fait découvrir la jeunesse de l'une des protagonistes de la saga. Pour tout avouer, je ne connaissais pas du tout l'univers avant de me lancer dans cette lecture. Soyons même honnêtes : je ne savais pas que c'était un préquel et je le découvre juste avant d'écrire cet avis…
Le bon côté des choses, c'est que je peux affirmer qu'il n'est pas dérangeant de ne pas avoir lu l'Anti-magicien pour la compréhension globale du roman. L'univers que nous dévoile l'auteur est suffisamment explicite, je n'ai pas eu l'impression de manquer, ni de passer à côté de quelque chose. Cela peut toutefois s'expliquer par le fait que l'on suit surtout Furia, et que le reste passe souvent au second plan. C'est un roman d'initiation qui se concentre sur la route de cette jeune fille, sur son histoire et son évolution. Elle nous raconte ainsi sa jeunesse et nous laisse entrer dans sa tête, où elle nous fait part de la folie qui la ronge. Cette immersion dans ses souvenirs fonctionne plutôt bien : on s'attache même facilement à elle.
Malheureusement, je n'ai pas été convaincue par le rythme du roman. Il est évidemment lié à la construction du récit, mais j'ai trouvé l'ensemble assez lent à lire (même pour moi, qui adore pourtant les longueurs…).
Si ne pas avoir lu l'Anti-magicien n'est pas un frein pour la compréhension ni pour passer un bon moment, je pense que j'aurais davantage apprécié ma lecture si je connaissais déjà Furia et l'univers.
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