Quelques temps après avoir lu
Romance, premier tome de cette trilogie que j'avais plutôt apprécié, j'ai décidé de me lancer sur sa suite :
Les Nouvelles Vagues.
L'intrigue se déroule pendant la saison estivale, l'année suivant l'histoire d'amour entre Vince et
Octave. On retrouve un Vince avec le coeur brisé, qui a du mal à oublier son ex-meilleur ami. Apparaît également une nouvelle narratrice, Marilyn, qui fait la connaissance et s'éprend d'
Octave pendant ses vacances à Deauville.
Ce tome-ci m'a moins convaincu que le premier. J'ai apprécié ma lecture, mais il y avait quelques éléments qui me titillaient, à l'image des références culturelles dans le premier tome (il serait bon que quelqu'un signale à nos jeunes amis libraires de la Nouvelle Vague que Despentes est passée dans le domaine du mainstream). Ces éléments convergent vers ce constat : ce roman est, ça m'a sauté aux yeux,, désolée de l'expression, très bourgeois blanc parisien dans lequel on suit un adolescent un poil ingrat (Vince). Ce n'est pas un défaut rédhibitoire, mais qui est présent à mes yeux.
Ce roman n'a évidemment pas que des points négatifs. J'ai apprécié les nouveaux personnages, Marilyn et Micha, à qui j'ai trouvé plus de reliefs que les autres. La fin m'a beaucoup plus. Elle me paraît cohérente et bien méritée. J'aurais été contrariée que
les Nouvelles Vagues finissent autrement.
Aussi, ce n'est ni un point positif ni négatif, je ne comprends pas ce que les personnages trouvent à
Octave qui me paraît très plat. Mais l'amour a ses raisons que la raison ignore, n'est-ce pas ? Quelque part, même si ce deuxième tome m'a moins convaincu, ça me donne envie de lire le troisième centré sur
Octave pour en savoir plus. Peut-être que je vais me laisser tenter.