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Critique de Tigo


Voler encore et toujours.

Printemps 2024. Line, hôtesse de l'air, est au mauvais moment au mauvais endroit. Elle se trouve à Tokyo lorsque le Big One se déclenche. Avalée par la terre, celle-ci fini par la recracher huit jours plus tard. Traumatisée, Line va entamer un long et douloureux chemin vers sa renaissance.

Au moment où j'écris ces lignes un séisme de magnitude 7,5 sur l'échelle de Richter vient de secouer le Japon. Fort heureusement les dégâts ne sont que matériels et l'alerte tsunami a été levée (Edit du 2/01: Il y a eu des victimes malheureusement). La réalité n'a heureusement pas rejoint la fiction.

Caroline Caugant place son récit dans une légère anticipation où cette fois-ci le Big One, un séisme de magnitude 9,5, détruit Tokyo au printemps 2024 et fait de nombreuses victimes. Line est l'une d'entre elles. Huit jours vont s'écouler avant la délivrance. Huit jours d'horreur. Huit jours dans le noir, le silence, rayée du monde extérieur.

Physiquement en vie, Line est intérieurement morte. Traumatisée, amnésique puis hantée par les réminiscences de plus en plus fréquentes de l'enfer. L'héroïne disparaît peu à peu du monde. Comment revivre quand la mort nous a effleurée ?

Line s'accroche à une main amie. Celle de Saki. Prisonnière comme elle de ce linceul de verre et de beton, elle est celle qui a permis à Line de revenir à la vie. Line se rend ainsi sur l'île de l'Atlantique où a vécu Saki, pour comprendre, pour renaître.

Cette histoire se lit très agréablement grâce à la plume sensible et poétique de Caroline Caugant. le récit est aussi délicat que le sujet est difficile. le lecteur ressent une immense empathie pour ces deux femmes liées malgré elles par l'indicible.

En somme, ce roman montre un beau chemin de renaissance.

Je remercie les éditions Seuil et Babelio pour l'envoi de ce roman.

MASSE CRITIQUE PRIVILÉGIÉE

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