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Critique de Takalirsa
Je continue ma découverte de la collection "Court toujours" que je propose aux "petits" lecteurs ainsi que dans le cadre du quart d'heure lecture.
Cette histoire est celle d'un coup de foudre adolescent, du genre qui fait rêver, même devenu·e adulte (quand on est "outrageusement romantique", en général c'est pour la vie). Cependant elle ne se résume pas à cela.
Le roman s'ouvre sur une scène de plage dans laquelle le héros se souvient avec nostalgie de son enfance en ce même lieu: "Petit, sur la plage, je creusais pendant des heures". Puis, "le sable, deuxième époque. J'ai appris à me laisser flotter dans les rouleaux". Mais "désormais le sable m'est insupportable". Ce qui a changé? Sa relation avec ses parents ("Je préférais jouer de la musique que perdre mon temps à ces enfantillages"). Sa relation à son corps ("maigrichon"). Bref, l'adolescence est passée par là.
Et voici que Louise fait son apparition. Sa beauté, sa classe sociale, son talent pour la musique fascinent le narrateur qui sort soudain de son ennui estival, comme réveillé d'une triste torpeur. Et en même temps, l'adolescente est un brin mystérieuse, un peu distante.
Au bout d'un moment, on se dit que c'est trop beau pour être vrai. La fin, avec sa touche de fantastique, est à la fois étonnante et prévisible. Mais surtout, selon moi, affreusement triste, car elle présente l'amour comme quelque chose de compliqué et d'illusoire. Ce n'est pas totalement faux, cependant les jeunes ont bien le temps de l'expérimenter...
Lien : https://www.takalirsa.fr/out..
Cette histoire est celle d'un coup de foudre adolescent, du genre qui fait rêver, même devenu·e adulte (quand on est "outrageusement romantique", en général c'est pour la vie). Cependant elle ne se résume pas à cela.
Le roman s'ouvre sur une scène de plage dans laquelle le héros se souvient avec nostalgie de son enfance en ce même lieu: "Petit, sur la plage, je creusais pendant des heures". Puis, "le sable, deuxième époque. J'ai appris à me laisser flotter dans les rouleaux". Mais "désormais le sable m'est insupportable". Ce qui a changé? Sa relation avec ses parents ("Je préférais jouer de la musique que perdre mon temps à ces enfantillages"). Sa relation à son corps ("maigrichon"). Bref, l'adolescence est passée par là.
Et voici que Louise fait son apparition. Sa beauté, sa classe sociale, son talent pour la musique fascinent le narrateur qui sort soudain de son ennui estival, comme réveillé d'une triste torpeur. Et en même temps, l'adolescente est un brin mystérieuse, un peu distante.
Au bout d'un moment, on se dit que c'est trop beau pour être vrai. La fin, avec sa touche de fantastique, est à la fois étonnante et prévisible. Mais surtout, selon moi, affreusement triste, car elle présente l'amour comme quelque chose de compliqué et d'illusoire. Ce n'est pas totalement faux, cependant les jeunes ont bien le temps de l'expérimenter...
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