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Critique de bdelhausse


Les Tuniques bleues sont tombés bien bas.

Le pitch... un vieil original habitant le Québec souhaite léguer son or au camp sudiste. Des émissaires sont en route pour prendre le pactole qui permettrait au Sud de prendre un avantage décisif. On envoie donc Chesterfield et Blutch persuader le vieil original de changer d'avis, ou de faire disparaître l'or.

Pour trouver la cabane au Canada blottie au fond des bois (un grand merci à Line Renaud), les deux compères loue les service d'un homme des bois autoproclamé, mais qui est nul comme pas possible. Et vu qu'il a un frère aussi nul qui guide les Sudistes, cela donne un running gag pas drôle, lamentable, désespérant qui s'étale sur près de 30 pages... Autre running gag... les puces dont on voit un aperçu en couverture. L'art du running gag est mal maîtrisé ici. Tout le monde n'est pas Goscinny, visiblement.

Ajoutons une totale absence de dialogues comiques et de réparties croustillantes, et on est vraiment bas. On peut se rassurer en se disant que Cauvin nous évite les misérables expressions québécoises d'usage (cf. Lucky Luke et la Belle Province). Pas de Tabernacle ici. Ouf, dans une certaine mesure. Mais bien maîtrisées les spécificités du langage auraient pu apporter quelque chose. Ce tome 26 se lit, et s'oublie tout aussi vite.

Restent les dessins des "studios Lambil et Salvérius"... très bien, mais de facture très, trop, classique. Les personnes qui sont allées à Québec reconnaîtront une vue de la ville... tellement saisissante de réalisme qu'elle semble déplacée dans une telle BD.
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