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Critique de bdelhausse
Un tome des Tuniques bleues sur la médecine de guerre, et plus spécifiquement sur les soins dentaires en temps de guerre de Sécession. Scorbut, saignements, déchaussement, affaiblissement, mort... La spirale est connue depuis longtemps. le scorbut frappait à bord des bateaux lors des grands voyages d'exploration autour du globe. 5 fruits et légumes par jour... on vous le dit depuis que vous êtes tout petits.
Pratiquer la terre brûlée lors des retraites, c'est intéressant pour priver l'ennemi qui progresse de nourriture... mais quand on avance et recule, on finit par se retrouver sur les terres que l'on a brûlées... de même, faire sauter les voies de chemin de fer, c'est à double tranchant.
Ici, Blutch et Chesterfield ont pour ordre d'aller chercher dans les environs des fruits et légumes dans ce qui reste de fermes en activité. Ils tombent d'abord sur des fermiers peur enclins à coopérer. Puis ils rencontrent un duo de Sudistes occupés à faire la même chose qu'eux. Parmi ces deux ennemis, ils retrouvent Cancrelat, croisé lors de précédentes aventures. Mais ils se font blouser comme deux minables qu'ils sont. Etc.
Peut-on vraiment faire un tome complet sur un sujet aussi mince? Cauvin et Lambil y arrivent très péniblement. On ne va passe voiler la face, la fin de l'âge d'or de la BD franco-belge n'a pas eu que de mauvais côtés. Il a permis de faire le tri entre le bon grain et l'ivraie. Cette BD se classe dans la seconde catégorie, à mon avis.
Le seul point intéressant, c'est cette page historique en début de tome, qui fait le point sur ce qui était disponible et pratiqué à l'époque (universités, diplômes, matériel, volonté militaire...). C'est bienvenu, mais cela ne suffit pas pour compenser le vide de cette BD du point de vue du contenu.
Pratiquer la terre brûlée lors des retraites, c'est intéressant pour priver l'ennemi qui progresse de nourriture... mais quand on avance et recule, on finit par se retrouver sur les terres que l'on a brûlées... de même, faire sauter les voies de chemin de fer, c'est à double tranchant.
Ici, Blutch et Chesterfield ont pour ordre d'aller chercher dans les environs des fruits et légumes dans ce qui reste de fermes en activité. Ils tombent d'abord sur des fermiers peur enclins à coopérer. Puis ils rencontrent un duo de Sudistes occupés à faire la même chose qu'eux. Parmi ces deux ennemis, ils retrouvent Cancrelat, croisé lors de précédentes aventures. Mais ils se font blouser comme deux minables qu'ils sont. Etc.
Peut-on vraiment faire un tome complet sur un sujet aussi mince? Cauvin et Lambil y arrivent très péniblement. On ne va passe voiler la face, la fin de l'âge d'or de la BD franco-belge n'a pas eu que de mauvais côtés. Il a permis de faire le tri entre le bon grain et l'ivraie. Cette BD se classe dans la seconde catégorie, à mon avis.
Le seul point intéressant, c'est cette page historique en début de tome, qui fait le point sur ce qui était disponible et pratiqué à l'époque (universités, diplômes, matériel, volonté militaire...). C'est bienvenu, mais cela ne suffit pas pour compenser le vide de cette BD du point de vue du contenu.
