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Critique de bdelhausse


Un tome très sérieux des Tuniques Bleues sur un fait réel assez consternant et grave. La bataille de Bull run est connue pour être la plus grosse défaite infligée aux Nordistes par les "Rebs". Et la réalité dépassant souvent la fiction, on a un scénario assez grandiose pour montrer, une fois de plus, la vacuité et la vanité de la guerre, son ineptie, sa cruelle facette.

Etonnant également, ce tome est un récit dans le récit: au début du tome, Blutch est interrogé par un nouveau sur cette bataille et entreprend de la raconter.

Sûr de leur victoire, les Nordistes convient la population à assister au spectacle. Incroyable mais vrai. le plus étonnant finalement, c'est constater qu'il a fallu attendre 27 tomes pour que Lambil raconte l'horreur et l'ineptie de la guerre à travers un exemple très frappant. Lambil fait jouer à blutch un beau rôle, patriotique et dévoué, y compris vis-à-vis du sergent Chesterfield qu'il va sauver derière les lignes ennemies, par deux fois. La couardise légendaire du caporal est oubliée. il se déguise, ruse, et se trasforme en incendiaire.

Peu de comique troupier, pas de running gag dans ce tome , un des rares à être très proche du premier degré. La triste réalité se suffit à elle-même. D'ailleurs, les civils fuyant, le visage déformé par la peur... c'est une scène assez grave chez Cauvin. Néanmoins, au passage, Lambil gratifie le sergent Chesterfield d'une blessure à la fesse... le genre de blessure que l'on ne peut récolter quand on fait face à l'ennemi (dixit Blutch)... Un très bon tome qui se déroule quasi exclusivement sur le champ de bataille et qui montre que les auteurs peuvent se renouveler (un peu) sur un concept assez étroit.
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