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Critique de Miralb


La première chose qui m'a sauté aux yeux c'est l'évidente ressemblance de l'argument de ce roman avec l'excellent « Le Passeur », premier tome de la série pour adolescents « Le Quatuor ».
Un territoire sans sentiment, sans empathie, sans désir, sans perturbation intellectuelle d'aucune sorte, sans couleur, où chacun accepte son sort sans rechigner et ce, grâce à un traitement à vie, d'un côté intégré à un vaccin injecté à la naissance (voilà qui va conforter les antivax !), de l'autre une gélule intégrée à la nourriture, mais avec ses rebelles, bien sûr, sinon, pas d'histoire !
Je dois dire que cela a perturbé le début de ma lecture, celle du Passeur étant très récente.
Passée cette perturbation, les deux romans sont très différents dans le traitement de la dystopie.
L'Ultime Testament est beaucoup plus complexe, le vaccin n'agit pas de la même façon sur tout le monde et une Brigade sentimentale s'est constituée qui fait passer sous le manteau livres, musique, vrais aliments, vêtements colorés.
Qui dit vaccin, dit éventuel antidote.
Mais quelles conséquences sur des êtres habitués depuis toujours à ne pas penser, à n'être touchés par rien, à être dirigés dans les moindres recoins de leur vie publique et privée, où tout est déterminé par le gouvernement ?
C'est tout l'intérêt de ce roman, dont le style est à l'image de son sujet : froid et dont les dialogues sont intégrés au texte.
Mais quelle en est la finalité ?
Nous mettre en garde contre le populisme, la peur de l'autre et du changement ?
Je n'ose y croire, ce serait bien trop simpliste.
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