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Qu'il fait bon vivre à DF! 
Pour le bonheur de ses habitants, tout ce qui provoque des émotions est interdit : la musique, la littérature, la danse, la sculpture, la cuisine, l'amour, la peur...L'alcool est distribué sous forme de pilule à ingérer avant de rencontrer ses rapprochés, des personnes choisies pour vous avec qui vous êtes autorisés à passer votre temps libre, votre femme vous est assignés pour 5 ans, et les seuls moments d'intimités avec elle sont autorisés uniquement pour procréer.Vos enfants vous sont enlevés dès la naissance et placés dans un centre d'éducation.Les habitations sont toutes identiques selon la classe de citoyen à laquelle vous appartenez.Les couleurs sont bannies, seules les nuances de gris, noir et blanc sont autorisées et vous n'entendrez aucune musique car même les ouvriers sont priés de travailler en évitant toute mélodie rythmique avec leurs instruments de travail."Quelle horreur!" Allez-vous me dire?Et bien non, puisque dès la naissance, avant même votre premier cri, vous recevez un vaccin vous enlevant toutes formes d'empathie, gommant toutes les émotions qui peuvent venir faire dérailler le programme mis au point par le gouvernement.Mais ce vaccin a ses failles et lorsque quatre habitants de DF sont hospitalisés car il semblerait qu'ils ressentent quelques émotions, c'est tout le système du Président Bussoli et de ses bénis "oui oui" qui va s'en retrouver ébranlé!
Les premières lignes sont déroutantes car la mise en page est plutôt atypique : de longues, très longues phrases et des dialogues insérés dans la narration, mais cela produit l'effet escompté par l'auteur, j'imagine : on suffoque, on se sent oppressé, à l'image de cet état où tout le monde est contrôlé!
Vous l'aurez compris, c'est une très belle découverte! Alors n'hésitez pas et laissez-vous tenter par ce roman qui se dévore!

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Pépite !

Imaginez une ville où les citoyens ne ressentent ni empathie ni sentiment. Une ville sans couleur, sans livre, sans culture, sans musique, sans amour, sans amis, sans bon repas, sans sexe (uniquement pour procréer), sans loisirs….une ville où le gouvernement détermine les menus, choisit les couples, les relations, les professions, les lieus d'habitation en fonction d'un classement…..
Une ville où tout est maîtrisé par le gouvernement et son président.
Une ville où l'on fait un vaccin à tous les nourrissons afin de supprimer les émotions, les sentiments et l'empathie dès la naissance !
Imaginez un hôpital où l'on conduit les habitants « étranges » ayant ri ou ressenti un semblant d'émotion…… Imaginez 3 hommes dans une même chambre, un marché noir de livres, de vêtements colorés, de nourriture…..
Imaginez une brigade des sentiments essayant de changer les choses…..

C'est fou ! C'est terrifiant ! C'est génial ! C'est original !
Une très belle découverte ! J'ai adoré !
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DF est un pays en noir, gris et blanc où la population a été vaccinée contre les émotions dès la naissance. le gouvernement contrôle les couples, c'est un algorithme qui défini qui s'accouple avec qui et toujours pour un temps défini. Un seul objectif pour un couple : faire des enfants. Pour évoquer de potentiels « choses », on parle alors en échelle numérique. Par exemple, Fausto se sent à un niveau 8 face à la doctoresse Anna lorsqu'il intègre l'hôpital après avoir été soupçonné d'émotivité sur une plage.

Les livres sont bannis, diffuser de la musique est associé à un acte terroriste. Les pensées doivent être régulières et lisses. Mais dans ce monde du plein contrôle, une faille a réussi à se faire une place et pourrait bien contaminer certains habitants de DF. Est-ce que les couleurs vont réussir à entacher l'austère trio noir-gris-blanc du pays ?

Quel triste monde que Giulia Cavalli nous dépeint où les émotions sous tuer dans l'oeuf ! Il provoque un monde extrême que l'on peut interpréter comme une satire ou une anticipation du monde de demain. L'ultime testament est écrit dans une forme singulière : les dialogues sont intégrés au texte sans distinction particulière ce qui rend les échanges très froids. La langue est austère, nette, cash, elle alourdie l'atmosphère anxiogène de ce livre angoissant !
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La première chose qui m'a sauté aux yeux c'est l'évidente ressemblance de l'argument de ce roman avec l'excellent « Le Passeur », premier tome de la série pour adolescents « Le Quatuor ».
Un territoire sans sentiment, sans empathie, sans désir, sans perturbation intellectuelle d'aucune sorte, sans couleur, où chacun accepte son sort sans rechigner et ce, grâce à un traitement à vie, d'un côté intégré à un vaccin injecté à la naissance (voilà qui va conforter les antivax !), de l'autre une gélule intégrée à la nourriture, mais avec ses rebelles, bien sûr, sinon, pas d'histoire !
Je dois dire que cela a perturbé le début de ma lecture, celle du Passeur étant très récente.
Passée cette perturbation, les deux romans sont très différents dans le traitement de la dystopie.
L'Ultime Testament est beaucoup plus complexe, le vaccin n'agit pas de la même façon sur tout le monde et une Brigade sentimentale s'est constituée qui fait passer sous le manteau livres, musique, vrais aliments, vêtements colorés.
Qui dit vaccin, dit éventuel antidote.
Mais quelles conséquences sur des êtres habitués depuis toujours à ne pas penser, à n'être touchés par rien, à être dirigés dans les moindres recoins de leur vie publique et privée, où tout est déterminé par le gouvernement ?
C'est tout l'intérêt de ce roman, dont le style est à l'image de son sujet : froid et dont les dialogues sont intégrés au texte.
Mais quelle en est la finalité ?
Nous mettre en garde contre le populisme, la peur de l'autre et du changement ?
Je n'ose y croire, ce serait bien trop simpliste.
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A DF, les émotions ont été bannies. Les livres, la peinture et la musique ont été interdits. Les couples sont à durée déterminée et uniquement à visée reproductive tandis que les relations d'amitié sont déterminées par un logiciel. Tout est planifié et uniformisé. Mais est-il vraiment possible de faire disparaitre entièrement les émotions ?

J'avais eu l'occasion de chroniquer le précédent livre de Giulio Cavalli, « A l'autre bout de la mer », roman d'anticipation déroutant qui abordait les thèmes du populisme et des migrations de population. « L'ultime testament » nous ramène dans le même pays et en nous fait découvrir un univers orwellien particulièrement glaçant. Les descriptions de la société, son organisation millimétrée où rien n'est laissé au hasard, des relations personnelles jusqu'à la couleur des murs des habitations, est particulièrement oppressante. Mais ce qui interroge encore plus le lecteur c'est l'aveuglement de la population, qui ne se rend compte de rien et se laisse porter sans tenter de réfléchir par elle-même. Il est bien aidé pour cela par un gouvernement qui utilise à la perfection tous les outils imaginables pour faire face aux obstacles, en particulier celui qui permet de faire infuser la peur dans la société. Un point qui ne manquera pas d'échos dans nos sociétés contemporaines.

Un roman très intéressant qui vous fera réfléchir sur notre rapport au pouvoir et à l'autorité.

Lien : https://mangeursdelivres.fr/
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DYSTOPIE 🫧

Cela fait longtemps que toute forme d'émotion à été abolie à DF. Un vaccin à la naissance assure le contrôle de la population afin qu'elle soit docile et évite les problèmes. Chaque citoyen doit exercer le métier qui lui est attribué, respecter son engagement dans des partenariats à visée reproductive. Les murs sont gris partout et toutes les formes d'expression artistique ou de divertissement sont interdites. Même l'utilisation des adjectifs est limitée. Fausto, pris en flagrant délit d'émotivité est hospitalisé...

"Si tout le monde commence à prendre la
liberté de penser ça va mal finir. Vous imaginez un monde gouverné par les opinions personnelles?"

Avec son style si froid et particulier, Giulio Cavalli retranscrit parfaitement l'ambiance de DF. Les dialogues n'ont pas de ponctuation, il n'y a que très peu d'adjectifs, et en tant que lecteur, on plonge avec effroi au coeur du quotidien de ce pays où règne une conception altérée de la liberté et de la démocratie. Où le peuple, incapable de discernement est rendu si gouvernable depuis tant de générations.

Dès les premières pages, j'ai été complètement happée par cette immersion dans une vie faite de glace où même les livres ne peuvent s'acheter qu'au marché noir ! L'idée est géniale, absolument folle et terrifiante. Et la forme sert parfaitement le fond. En tant que lectrice, j'ai été complètement happée par cette ambiance oxygène. Mais, dès la moitié du récit mon intérêt a fléchi et j'aurais préféré que l'intrigue prenne une tournure différente. C'est mon seul bémol à propos de ce plaidoyer politique follement perturbant qui ne pourra pas vous laisser indifférent !

Un roman d'anticipation (même si j'espère que nous en arriveront jamais à de telles extrémités) que je ne peux que vous inviter a découvrir ! 💥

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Sur le papier, ce roman avait tout pour me plaire...
Un pays où les émotions ont été abolies... Où tout ce qui est susceptible d'émouvoir est strictement interdit... Plus de couleurs, plus de livre, de musique ou de n'importe quelle autre forme d'art... Plus d'amitié, d'amour. Plus de plaisir. Plus de personnalité en somme... Que des compétences.
Et si quelqu'un avait le malheur d'être surpris ne serait-ce qu'en train de sourire, direction l'hôpital !
Une réflexion intéressante donc, qui méritait d'être creusée.

Oui sauf que...
La mise en forme de ce roman est très particulière...
Les dialogues sont complètement noyés dans le texte, séparés uniquement par des virgules, et non par des "tirets à la ligne"... Cela m'a donné l'impression qu'il n'y avait aucune mise en page, cela m'a semblé brouillon, rendant la lecture vraiment difficile... Pas fluide. Bref, j'ai peiné à me repérer, j'ai peiné à avancer et à aller au bout.
Donc forcément, il m'a été compliqué de rentrer dans l'histoire et cela m'a demandé un effort de concentration important.

Dommage car la thématique est brillante, l'idée de départ intéressante.
Un roman d'anticipation de ce genre, avec des pointes d'humour et de drame... Un contexte politique questionnant... C'est tout ce qui pouvait me séduire.
Mais je n'ai pas réussi à me défaire de la forme pour me laisser happer par l'histoire. J'en suis la première désolée.
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