Rien de nouveau sous le soleil. C’est maintenant le tour de la République en Marche de jouer les godillots – même s’il est permis de s’en amuser un peu plus, tant le nom du soulier résonne avec le nom de leur parti ! Rien de tel que de bons godillots pour pouvoir marcher longtemps.
L’analyste doit aussi « se mouiller » ! Il doit, tout en respectant le libre arbitre et le choix politique de chaque lecteur, indiquer ce qui d’après lui – d’après son analyse –, manque au président pour emmener son quinquennat vers une réussite
Oui, la France a été, depuis cinquante ans, le pays le plus changeant d’Europe – même si les dirigeants politiques ne s’en sont pas aperçus !
J’essaie d’examiner ce qu’ont pu être les erreurs de langage du président Macron. J’avoue avoir du mal à comprendre totalement avec sérieux ces excès évidents du débat public, et ce tribunal permanent des réseaux sociaux.
Macron a strictement respecté l’équilibre politique interne au gouvernement en le remaniant. On ne saurait lui faire reproche d’être plus solitaire si certains choisissent d’être moins solidaires !
La passion française de l’égalité semble ici trouver une limite. […] On se bat pour son bifteck, plus de biftecks, pas vraiment pour ceux qui n’ont pas droit de se payer un bifteck…
Je vais proposer ici une analyse politique de la situation. Et, loin de défendre le retour à un vieux monde, je voudrais réfléchir avec le lecteur aux enjeux actuels de l’expérience macronienne, et suggérer qu’il serait peut-être nécessaire de revenir aux sources du macronisme politique.