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Critique de Clem_5
On s'aimera était dans ma PAL depuis un bon moment. Il m'avait été conseillé par un proche qui l'avait beaucoup aimé. Ce ne fut malheureusement pas mon cas, comme l'indique ma note.
L'histoire de départ m'attirait. Une famille qui vit sous le même toit, mais dont tous les membres se sont éloignés trop accaparés par leurs écrans, leur travail ou leur train de vie luxueux. Seuls les liens du sang peuvent leur attribuer le nom de "famille", jusqu'au jour où ils se retrouvent coincés chez eux, sans électricité.
J'ai vite déchanté à ma lecture car les personnages sont absolument détestables, antipathiques au possible et très caricaturaux : le père accroché à son téléphone qui ne sort jamais de son bureau, la mère refaite de toute pièce et absorbée par ses séries télévisées, le fils ainé casque vissé sur les oreilles qui fume de l'herbe dans sa chambre et la fille accro aux jeux vidéos et réseaux sociaux. Seul le benjamin de la famille, choyé par sa nourrice Mirette, n'a pas encore été atteint par les vices de leur vie luxueuse. Cette famille m'a vraiment inspiré de la tristesse et de la pitié. le seul auquel on peut s'attacher c'est le petit dernier et encore c'est affligeant de voir que personne ne se préoccupe de lui ou ne lui donne à manger.
Les personnages ne sont pas nommés au début, du moins pas tant qu'ils ont récupéré une part d'humanité. L'idée est plutôt bonne car ça nous permet de voir leur évolution, mais on peut s'y perdre un peu aussi. Je n'ai pas été spécialement emballée par l'écriture de Clémentine Célarié non plus.
En conclusion, il y avait de l'idée dans ce roman, mais j'aurais préféré une histoire plus réaliste et des personnages plus crédibles, moins caricaturaux. Là ils étaient vraiment très exagérés, ce qui desservait le message : la nécessité de se recentrer sur les choses essentielles. Je suis allée au bout du roman, mais j'ai franchement lutté pour ne pas l'abandonner. C'était un petit peu mieux - moins pire je dirais - à partir de la chanson de Léo Ferré qui donne son nom au roman. 1,5/5
L'histoire de départ m'attirait. Une famille qui vit sous le même toit, mais dont tous les membres se sont éloignés trop accaparés par leurs écrans, leur travail ou leur train de vie luxueux. Seuls les liens du sang peuvent leur attribuer le nom de "famille", jusqu'au jour où ils se retrouvent coincés chez eux, sans électricité.
J'ai vite déchanté à ma lecture car les personnages sont absolument détestables, antipathiques au possible et très caricaturaux : le père accroché à son téléphone qui ne sort jamais de son bureau, la mère refaite de toute pièce et absorbée par ses séries télévisées, le fils ainé casque vissé sur les oreilles qui fume de l'herbe dans sa chambre et la fille accro aux jeux vidéos et réseaux sociaux. Seul le benjamin de la famille, choyé par sa nourrice Mirette, n'a pas encore été atteint par les vices de leur vie luxueuse. Cette famille m'a vraiment inspiré de la tristesse et de la pitié. le seul auquel on peut s'attacher c'est le petit dernier et encore c'est affligeant de voir que personne ne se préoccupe de lui ou ne lui donne à manger.
Les personnages ne sont pas nommés au début, du moins pas tant qu'ils ont récupéré une part d'humanité. L'idée est plutôt bonne car ça nous permet de voir leur évolution, mais on peut s'y perdre un peu aussi. Je n'ai pas été spécialement emballée par l'écriture de Clémentine Célarié non plus.
En conclusion, il y avait de l'idée dans ce roman, mais j'aurais préféré une histoire plus réaliste et des personnages plus crédibles, moins caricaturaux. Là ils étaient vraiment très exagérés, ce qui desservait le message : la nécessité de se recentrer sur les choses essentielles. Je suis allée au bout du roman, mais j'ai franchement lutté pour ne pas l'abandonner. C'était un petit peu mieux - moins pire je dirais - à partir de la chanson de Léo Ferré qui donne son nom au roman. 1,5/5
