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Critique de candlemas


Blaise Cendrars, de ses aventures, voyages et souvenirs de guerre, n'a pas tiré que des romans, mais aussi de magnifiques poèmes. Lorsqu'il écrit, il se consume jusqu'à la cendre, d'où son nom de plume. Symboliste, il expérimente comme Apollinaire de nouvelles formes poétiques, mais la plupart de ses poèmes rompent avec les écoles et, mêlant imaginaire et réel, vers libres et prose au service de l'émotion, font surtout ressentir l'accélération du monde moderne en ce début de XXème siècle. Il participe à inventer un nouveau lyrisme en se faisant reporter photographe du monde qui l'entoure, tournant le dos au romantisme centré sur je je et le tu. Sa poésie a un côté brut, non polissé, qui peut déstabiliser le lecteur : dans du monde Entier, Les Pâques à New York annoncent la couleur : des alexandrins faussement classiques : la métrique y est savamment cassée, à l'image des expériences personnelles que Blaise Cendrars s'impose à l'époque, et la musicalité qui s'en dégage est donc atypique.
Oui, vraiment, un recueil de poésies méconnu (2 critiques et 8 citations à ce jour sur Babelio), fait d'immédiateté, et autant nourri de l'émotion du poète qui sait capter la beauté de l'instantané que de l'expérience d'un voyageur passionné.
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