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Critique de PegLutine
C'est un coup de coeur et une pépite: vous ne verrez plus les années 60 de la même manière après cette lecture! Bibow, faux héros pas si naïf, pose sur le monde qui l'entoure un regard blasé mais acéré, et pointe par son attitude les paradoxes de cette époque (communisme vs capitalisme et guerres associées). Il traverse les événements, rarement ébranlé (sauf par le sourire de Melly), garde une distance grâce à son don et se fait manipulé par la CIA tout en gardant un esprit critique sur le fond de ses missions.
Il y a à la fois de l'humour grinçant, du politiquement incorrect et de la poésie dans son langage (et une bonne dose de vulgarité bien placée!).
Je l'ai déjà dit dans d'autres critiques mais je suis assez fan des romans de cette collection pour deux raisons: en général les histoires ne s'adressent pas qu'aux ados, les sujets abordés sont parfois difficiles ou peu traités en littérature jeunesse, et les auteurs ne choisissent pas la facilité. Mais surtout, surtout: la Playlist en début de roman!!! C'est ça qui à chaque fois me fait rentrer dans le roman en même temps que les tout premiers mots: et pour ce roman, il faut absolument prendre le temps d'aller regarder la prestation incroyable des musiciens de Woodstock, et notamment Country Joe MacDonald avec ses paroles complètement décalées sur la jeunesse américaine sacrifiée:
"Come on mothers throughout the land
Pack your boys off to Vietnam
Come on fathers, and don't hesitate
To send your sons off before it's too late
And you can be the first ones in your block
To have your boy come home in a box
And it's one, two, three
What are we fighting for?
Don't ask me, I don't give a damn
Next stop is Vietnam
And it's five, six, seven
Open up the pearly gates
Well there ain't no time to wonder why
Whoopee! we're all gonna die"
(Ne ratez pas sa prestation, digne de Bibow, où il fait scander le mot fuc** à 400 000 personnes!)
Il y a à la fois de l'humour grinçant, du politiquement incorrect et de la poésie dans son langage (et une bonne dose de vulgarité bien placée!).
Je l'ai déjà dit dans d'autres critiques mais je suis assez fan des romans de cette collection pour deux raisons: en général les histoires ne s'adressent pas qu'aux ados, les sujets abordés sont parfois difficiles ou peu traités en littérature jeunesse, et les auteurs ne choisissent pas la facilité. Mais surtout, surtout: la Playlist en début de roman!!! C'est ça qui à chaque fois me fait rentrer dans le roman en même temps que les tout premiers mots: et pour ce roman, il faut absolument prendre le temps d'aller regarder la prestation incroyable des musiciens de Woodstock, et notamment Country Joe MacDonald avec ses paroles complètement décalées sur la jeunesse américaine sacrifiée:
"Come on mothers throughout the land
Pack your boys off to Vietnam
Come on fathers, and don't hesitate
To send your sons off before it's too late
And you can be the first ones in your block
To have your boy come home in a box
And it's one, two, three
What are we fighting for?
Don't ask me, I don't give a damn
Next stop is Vietnam
And it's five, six, seven
Open up the pearly gates
Well there ain't no time to wonder why
Whoopee! we're all gonna die"
(Ne ratez pas sa prestation, digne de Bibow, où il fait scander le mot fuc** à 400 000 personnes!)
