Je suis un fervent admirateur de
Javier Cercas et j'avais été particulièrement dérouté par
Terra Alta ne retrouvant pas dans ce roman le style très particulier de l'auteur. Pour
Indépendance j'avoue que l'histoire m'a fortement intéressé et j'ai lu très rapidement ce livre . On retrouve l'inspecteur Melchor chargé d'une enquête sur un chantage dont est victime la Maire de Barcelone.
J'ai retrouvé les tournures de phrases si particulières de Cercas et ses longues réflexions sur la situation politique de l'Espagne mises en scène à travers les conversations des divers personnages du roman. Il prend le parti pris, marqué, d'un policier justicier, pourquoi pas puisqu'il s'agit d'un roman. Au terme du livre on suit une conversation qui est en fait un condensé de plusieurs conversations simultanées, une recette de
Mario Vargas Llosa que Cercas admire. Cependant que restera-t-il dans ma mémoire de ce roman qui reste un petit scénario policier à côté des Soldats de Salamine par exemple ? Pas grand chose à mon avis. D'autre part je ne comprend toujours pas pourquoi cet auteur éprouve le besoin de citer à plusieurs reprises la marque Coca Cola dans les deux romans et la messagerie WhatsApp plus de dix huit fois dans
Indépendance et d'autres marques dans un soucis maniaque de précision . Il va même jusqu'à se citer lui même, plusieurs fois, en mettant en scène la publication de
Terra Alta pendant l'enquête menée dans
Independance .
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