Parfois il faut laisser le temps s'écouler. 25ans exactement. Et rouvrir le livre. Plonger dans
la poésie de
Césaire. S'y perdre. S'y heurter. Et soudain entendre le cri de désespoir d'un homme qui pleure la misère de tout un pays et qui dit sa colère pour raconter son île et les violences du colonialisme. C'est aussi entendre l'appel plein d'espoir du poète : dénonçant les discours racistes, il exprime une volonté de s'élever, de se dresser pour que naisse un peuple. le poète est le peuple noir : il est sa voix qui crie "j'existe".
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