AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de IreneAdler


Je l'avoue, je n'ai pas tout compris. Pas tous les mots utilisés ni toutes les images lancées aux yeux et à la tête et au coeur du lecteur.trice.
Est-ce grave ? J'aurai tendance à dire que non. Puisque si la forme m'a parfois un peu échappé, le fonds lui est relativement clair. Étrange concordance des temps qui m'a fait (re)trouvé ce recueil au fond de ma bibliothèque, la lecture du dernier Timothée de Fombelle (un roman jeunesse sur l'esclavage) et les mouvements anti-racisme en Europe et aux États-Unis (et sans doute ailleurs)
Étrange concordance des temps donc. J'ai lu ce recueil à la fois comme l'acceptation de sa couleur de peau et de la fierté à arborer cette couleur, si longtemps méprisée, avilie, niée et une manière de dire au racisme (aux racistes ?) "Vous ne me ferez plus courber la tête". N'est-ce pas ce que disent toutes et tous ces manifestant.es ? "Je suis un être humain" ?
Quant au pays natal... Est-ce celui de Césaire, la Martinique ? Celui de ses ancêtres, le royaume Bambara (approximativement le Mali) ? Il laisse planer le doute. Peut-être refuse t-il de se limiter qu'à un seul pays, lui dont les ancêtres furent déracinés de la manière la plus barbare, la plus sauvage ?
"Je suis humain et je ne courberai plus la tête"
Commenter  J’apprécie          150



Ont apprécié cette critique (15)voir plus




{* *}