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Critique de Casmotte


En juillet 1944, alors que les combats de la Libération font rage, Patrick, un petit garçon, échappe aux bombardements et fuit son orphelinat. Il s'embarque dans un camion allemand mais au lieu d'arriver à Paris avec les Américains, il se retrouve au Plessis Belle-Isle, avec l'ennemi. C'est là qu'il va être recueilli par Kléber Demartin, un ancien Poilu.

Veuf et sans enfant. Kléber est un homme aigri et boudeur. Cette rencontre va le transformer, le déstabiliser. Jusqu'à le faire souffrir. de son côté, le jeune Patrick va trouver l'amour paternel dont il avait besoin pour se construire mais aussi se confronter à une vision dépassée et traditionaliste qu'il va parfois rejeter.

Petit garçon et vieil homme vont devoir s'apprivoiser dans un monde en pleine mutation. Et, si l'amour est bien présent, le dialogue est parfois difficile entre ces deux visions du monde.

J'ai beaucoup aimé ce roman. On suit ces deux personnages qui ont besoin l'un de l'autre sans savoir trop comment l'exprimer, maladroits dans la tendresse, rigides dans leurs sentiments.
Avoir été, c'est une vision assez pessimiste (réaliste?) du passage du temps. le temps qui transforme les héros en pantins ridicules, qui rend fragiles les idéaux, qui noircit les paysages et fait pleurer les Hommes.
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