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Critique de lecassin


Comment transformer une autobiographie en biographie paternelle ? Pour répondre à la question, il faut lire « le bonheur du manchot » de Jean-Pierre Chabrol.

Trop longtemps attristé par la disparition de ses parents de sa femme et de quelques illustres amis – Mac Orlan, Brel, Brassens, Aragon… – l'auteur du « Canon Fraternité » s'était tu. Il nous revient avec cette ode au pays Cévenol qui lui est si cher : sa terre et ses habitants ; et parmi les habitants, son père qu'un malentendu doublé d'un engagement stupide ont écarté de son chemin… Trop longtemps…

Et c'est l'occasion d'entendre à nouveau – car quand on le lit, on l'entend – cette merveilleuse voix à l'accent si caractéristique de son pays que j'écoutais il y a quelque temps déjà sur France Inter.
Une voix au service du « clan Chabrol » ; et surtout au service des remords d'un homme submergé de tendresse tardive envers les siens en général, et envers son père en particulier : "Quand je repense à mon père, je pense d'abord au mal que je lui ai fait….". Un père manchot de naissance, ou par accident, on ne sait ; mais qui ne manquait pas de distribuer le bonheur autour de lui… à pleine(s) main(s).

« le bonheur du manchot », une ode à l'amour filial.
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