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Critique de MartezeBeajour


Au préalable, j'ai bien apprécié la règle grammaticale de proximité posé par la maison d'éditions iXe (que je découvre). Nous entrons dans la démonstration de Chahla Chafiq par une méprise : la confusion d'une ministre iranienne entre Simon Bolivar et... Simone de Beauvoir ! Une entrée en matière plutôt légère sur un sujet de plus en plus pesant au fil des pages, à mesure que nous progressons dans L Histoire iranienne et l'installation de la république islamique. Car Simone de Beauvoir n'est finalement qu'un prétexte pour nous parler de la relation de l'Iran à ses femmes. Elle n'ira pas en Iran, et ses travaux reçoivent au départ peu d'audience chez les écrivains iraniens exilés, un peu plus malgré tout dans le pays. Ce rendez-vous iranien est un rendez-vous manqué je trouve. Mais l'intérêt du texte est de nous expliquer comment les femmes de gauche iraniennes, non islamistes ou progressistes, se sont faites bernées par les promesses de Khomeiny, obnubilées elles-aussi par l'idée de s'affranchir en premier lieu de l'impérialisme occidental. Au mépris de leur propre liberté. La démonstration est très éloquente, étayée, comme une très bonne recherche universitaire, mais ne pourrait-on faire la même avec un autre intellectuel occidental ? S de B. est citée sur quelques blogs très intéressants, mais d'autres intellectuels le sont aussi sans doute ? Elle est utilisée ici comme une figure tutélaire, pour illustrer la 'quête de soi' de ces femmes opprimées, leur recherche de liberté. Et en somme qu'y a-t-il de plus important à défendre ?
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