Citations sur Méditation et sagesse: Les enseignements d'un maître boud.. (18)
Pourquoi pratiquons-nous ? Nous pratiquons pour abandonner et non pour obtenir quoi que ce soit. Une dame m'a dit qu'elle souffirait. Ouand je lui ai demandé ce qu'elle voulait, elle a dit qu'elle voulait être éveillée. Alors i'ai répondu :« Tant que vous voudrez être éveillée, vous ne pourrez pas l'être. II ne faut rien vouloir,»
Sans tenir compte du temps et de l'espace, toute la pratique du Dharma arrive à son achèvement là où il n'y a rien.
C'est le lieu de l'abandon, de la vacuité, là où on dépose le fardeau.
C'est la fin.
Pendant la méditation il n’y a aucun besoin de prêter attention aux impressions des sens. Chaque fois que l’esprit est affecté par une empreinte sensuelle, où que ce soit dans l’esprit, qu’il y ait un sentiment ou une sensation, lâchez prise simplement. Que ces sensations soient bonnes ou mauvaises est sans importance.
De la même manière que vous êtes en train de pratiquer ici pour arrêter de penser et ainsi arriver à la paix. Il faut du calme pour commencer, s’il n’y a que de la pensée la sagesse n’apparaîtra pas, il n’y aura pas de conscience de la vérité. Tout ce qui va apparaître sera une prolifération sans fin. Si vous êtes déjà calme ce n’est pas nécessaire de penser, la sagesse apparaîtra à sa place. Tant que vous pensez, la sagesse n’apparaîtra pas.
Quand on y pense, le fait que les gens soient heureux ou malheureux, satisfaits ou insatisfaits, ne dépend pas de l'abondance ou de l'insuffisance de leurs biens mais de leur degré de sagesse. Tous les maux ne peuvent être transcendés que par la sagesse, en voyant la vérité des choses.
Une bonne moralité voilà la mère et le père du Dhamma ! Dès le départ. nous devons être vertueux. La vertu, c'est la paix. Cela signifie que l'on ne fait rien de mauvais, en actes comme en paroles. Quand on n'agit pas mal, on n'est pas nerveux ; quand on n'est pas nerveux, la paix et la concentration peuvent apparaitre.
Ne croyez pas que l'ensemble de la pratique consiste à s'asseoir les yeux fermés. Si c'est ce que vous croyez, révisez votre jugement. Une pratique soutenue, c'est avoir l'attitude du pratiquant qnand on est debout, en marche, assis et couché. Quand vous quittez votre posture assise sur le coussin de méditation, ne croyez pas que vous avez fini de méditer ; dites-vous que vous changez sinplement de posture, Si vous fonctionnez de cette maniere, vous trouverez la paix. Où que vous soyez, il y aura en vous une présence consciente soutenue. Si vous vous complaisez dans vos humeurs, si vous passez toute la jourmée à laisser l'esprit suivre son bon vouloir, la prochaime fois que vous vous assiérez en méditation, tout ce qui viendra sera le résidu des pensées insignifiantes de la journée.
Observez simplement. Observez ce qui est là et ne perdez pas de temps à vous juger. Si c'est agréable, ne vous en saisissez pas; si c'est désagréable, ne le repoussez pas. Le bon et le mauvais peuvent tous deux faire mal, alors ne vous y attachez pas trop.
Si nous voyons la véritable nature des phénomènes en nous-memes. nous connaissons tous les autres êtres humains parce que nous sommes tous semblables, Le Dhamma est ainsi: c'est une petite chose et pourtant c'est immense. En voyant la vérité d'un phénomène, on voit la vérité de tous les phénomènes.
Quand vous pensez, soyez conscient quil s'agit d'une pensée et contemplez le fait que c'est simplement cela et rien de plus. Tout finit par se retrouver dans le cimetière de l'impermanence, de I'insatisfaction et du non-soi; c'est le cimetière de tous les phénomènes. Alors, ne vous en saisissez pas à titre personnel, ne vous saisissez de rien du tout. Enterrez, incinérez toute chose pour que la vérité se révèle.