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Critique de mesrives


Paris, début des années 70, Georges étudiant et militant , rencontre Aurore, la femme qui va changer sa vie (elle le rend père et mari) et Samuel Akounis, grec, juif de Salonique, exilé en France pour fuir le régime des colonels, qui LUI, bouleversera sa vie.

Leur passion commune le théâtre.

De cette rencontre naît une indéfectible amitié qui s'avérera destructrice pour Georges car une décennie plus tard, son ami à l'agonie le charge d'une mission, un projet artistique et culturel a réalisé à sa place dans Beyrouth partagée par la Ligne verte.

Le rêve de Sam: jouer l'Antigone d'Anouilh (et non de Sophocle) au Liban avec des acteurs amateurs de toutes confessions.
Un pied de nez à la guerre civile qui ravage le pays du cèdre.
Un rêve de paix et de fraternité.

C'est beau et émouvant.
C'est grand et violent.

Une tragédie bien réelle (avec le souvenir des massacres de Damour en 76 et ceux de Chabra et Chatila en 82) qui dépasse celle de la fiction.

"Nous portons des masques de tragédie. Ils nous permettent d'être ensemble. Si nous les enlevons, nous remettons aussi nos brassards, et c'est la guerre."

Merci pour cette invitation à franchir le quatrième mur.
Bravo à Sorj Chalandon pour la démonstration.
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