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Critique de Patrijob


Un livre pioché dans une boîte à livres et qui semble avoir été peu lu ou, en tout cas, critiqué par les lecteurs de Babelio.
Une biographie agréable pourtant et bien documentée.

Un personnage, cette George Sand, dont j'avais lu La Mare au Diable vers l'âge de quatorze ans !

Lointaine cousine de Marie-Antoinette, elle naît en 1804, sous le nom d'Aurore Dupin.
A la mort de son père, Maurice,elle devient "une pomme de discorde" entre sa grand-mère paternelle et sa mère, Sophie-Victoire qui se disputent sa garde.
C'est sa grand-mère qui obtient la tutelle contre une rente qu'elle s'engage à verser à Sophie-Victoire.
Après un bref passage au couvent et un éphémère abrutissement de dévotion, qui lui vaut le surnom de "Sainte-Tranquille", elle retourne vivre à Nohant où sa grand-mère cherche à la marier.
Au décès de celle-ci, elle se voit contrainte de retourner vivre avec sa mère qu'elle aime mais dont elle est tout le contraire.
Elle rencontre son futur mari, François Dudevant, chez des amis de sa mère et ils se marient en 1822.
Ils vivent à Nohant dont elle a hérité de sa grand-mère.
Ils ont un fils, Maurice, qui sera la seule vraie raison de vivre d'Aurore.
C'est à cette époque que, lassée par la vie conjugale, elle entrevoit l'adultère comme un possible moyen de rompre la monotonie de son existence et, de par sa correspondance, voit poindre les débuts de sa carrière d'écrivain.
Après son divorce, elle se voit dans l'obligation de monnayer ses écrits et se met à imaginer des romans qu'elle vend aux journaux, notamment Le Figaro.
Le premier roman qu'elle publie seule et sous le pseudonyme de George Sand est Indiana et paraît en 1832.

George est une grande romantique, passionnée, pour laquelle chaque nouvelle relation est un éblouissement.
Elle fait preuve pour ses amants qu'elle qualifie d'angéliques, d'un amour maternel.
Prosper Mérimée, Alfred de Musset et, bien sûr, Frederic Chopin, marquent son existence de leur talent et esprit tourmenté.
Tour à tour dépressive et exhaltée, elle fait preuve d'un étonnant modernisme en préconisant "l'acceptation de la vie quelle qu'elle soit" ou en se positionnant politiquement.

"Revendiquer son droit à une enfance permanente, telle aura été l'une des principales, et secrètes, luttes de George Sand".
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