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Critique de hanyrhauz


Pour la deuxième année consécutive, ma lecture de Noël est dans le ton. Si l'an dernier la miséricorde était le mot-clé, cette fois ce sera le pardon.
Gabriel vient de perdre sa mère. Adolescent, il est désormais orphelin. Mais la dernière volonté de sa mère, être enterrée auprès de son père, pourtant mari infidèle depuis longtemps divorcé, le révolte. Son deuil se fera sur le chemin qui le conduira à l'endroit idéal où sa mère reposera.
Au départ, j'étais un peu sceptique me disant que la littérature ado a la mauvaise habitude de toujours traiter de sujets glauques. Mais au fil des pages les personnages d'Alexandre Chardin m'ont charmés, toujours à la limite du fantastique.
Bien sûr qu'il n'est pas possible d'emmener un cercueil sur les routes, bien sûr qu'un gendarme ne peut être aussi conciliant. Mais on a tellement envie d'y croire. Tellement envie de noter le prénom de tous ceux qui nous ont accompagnés sur le chemin du deuil. Des regards croisés, quelques mots échangés, un café offert. Des petits riens qui font avancer.
Il est donc question de deuil et de pardon. le pardon qu'il faut accorder à ses parents pour grandir. le curé est un personnage magnifique, un personnage qui redonne foi en l'humanité. Peut-être même foi, tout court.
Au fil de ma lecture, j'ai été émue souvent. Et totalement cueillie en lisant quelques paroles de la nuit je mens de Bashung. C'était l'argument ultime pour les cinq étoiles.
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