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Citations sur Le cercueil à roulettes (12)

Oublie moi.
Ce n'est pas à moi que tu t'es confié. Mais, si ça peut te rassurer, tu n'es pas maudit.
Et puis, je ne veux pas influencer ton destin. Tu es encore sur le chemin, tu fais des choix, des rencontres.
Tu n'es pas arrivé à destination, ni elle.
Si tu crois en Lui, alors sois sous son regard. Moi, je suis à la même hauteur que toi. En tant qu'homme, Gabriel, je te trouve... merveilleusement fou, mais ça, c'est moi, Joël, qui le dit, pas le père Asourel. Parce que religieusement parlant, il faut l'admettre, c'est une catastrophe, Gabriel, une véritable catastrophe...
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Je me réveille tous les matins et je ne crois toujours pas à ta mort. Ça ne dure que quelques secondes. Chaque fois, je dois respirer lentement pour ne pas paniquer quand ça entre en moi. (p.105)
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-Merci. Il secoue la tête en riant.
-Non. Tu ne sais pas combien tu m’as été précieux, Gabriel. Il y a autour de toi un air différent, une lumière. J’en ai profité, tout le temps où je suis resté avec toi.
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Je place les coupelles sur les tombes de ceux qui n'ont pas de visites. Comme une compensation. Je descends un peu du ciel pour les morts. Des mots d'oiseaux.
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- ça existe encore la confession ?
Sa main s'immobilisa un court instant.
- Bien sûr, ça m'arrive, mais rarement, à vrai dire. Les vieux que je connais ont oublié leurs péchés, ou n'ont plus la force d'en commettre, et les jeunes ne croient plus.
( p 203)
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Les larmes viennent en me déshabillant. Je me glisse sous la couette, le corps secoué, le vent a trouvé une ouverture, il s’est glissé en moi. Je n’ai plus quinze ans, mais douze, mais huit, mais sept, mais quatre et je dis : « Laisse un peu ouvert, maman ! » Je crie dans la maison
vide : « Laisse la porte ouverte, maman ! » Et je me roule sous la couette avec mon pull parfumé d’elle, jusqu’à ce qu’elle vienne. « Maman ! » J’ai beau appeler, elle ne viendra pas. (p. 25)
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Mes premiers pas sont saccadés. Tout mon corps est douloureux. Je n'irai pas très loin aujourd'hui, mais je dois m'éloigner. Il faut sortir de la nuit. Je mange une banane. La route est en légère descente. La caisse ne pèse rien. Je me retourne et regarde le bolide pour croire à ce que j'ai fait, saisi par une soudaine envie de rire.
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Que ce soit Stella, une étoile ou Dieu, peu importe, poursuis ton chemin, Gabriel, jusqu'au bout. Ne réfléchis pas, ne fléchis pas, suis ton inspiration, ça n'est pas une question de bien ou de mal. Fais ce qui te semble juste. Et si tu le peux, pardonne un jour à ton père. Quoi qu'il ait fait. Pas pour lui, mais pour toi, ce sera plus simple quand tu auras toi aussi des enfants.
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Ma mère lui ressemblait dans les douleurs quelle essayait de dompter. La même difficulté de retenir le cri. Elle s'excusait après un gémissement, comme s'il s'était agi dun échec.
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Oublie-moi. Ça n'est pas à moi que tu t'es confié. [...] Si ça se trouve, il t'observe, etonne, curieux. C'est comme ça. Ne le vois pas seulement atterré par nos actions, mais intéressé, joyeusement surpris par les oeuvres de certains, dont tu fais partie.
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