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Critique de gill


Ce soir-là, la patrouille des Castors campait dans la lande déserte et sauvage de la côte bretonne, à Ker-Aven.
Et au bout d'un grand jeu de piste de nuit, Mouche a disparu !
Pour l'inspecteur Bigouden, tout est parfaitement clair :
le jeune Mouche en avait assez du camping et s'est enfui !
Mais pour les membres de la patrouille, l'inspecteur se fourre le doigt dans l'oeil !
Le message laissé par Mouche est plein de grossières fautes d'orthographe alors que le jeune scout est premier de sa classe.
Il a signé "Mouche astucieuse", alors que son totem est "Mouche laborieuse".
Il n'en faut pas plus pour convaincre la patrouille que le message a été dicté de force à Mouche ...
Cette deuxième aventure de la patrouille des Castors, a d'abord été publiée, en 1955, sous forme d'histoire à suivre dans le journal de Spirou.
Puis, en 1957, elle a été, chez Dupuis, transposée sous la forme d'un album.
L'écriture est signée Jean-Michel Charlier et le dessin réalisé par Michel Tacq.
On retrouve toujours avec grand plaisir la patrouille des Castors, même si la série a aujourd'hui beaucoup vieilli.
C'est aussi très caricatural mais l'on pardonne, tous les défaut disparaissant derrière le charme et la tendresse de ces planches désuètes.
Pourtant aux aventures de la patrouille des Castors, je préfère largement les aventures de Jacques Legall, également signées par Jean-Michel Charlier et Mitacq, mais dans "Pilote".
Et, je leur préfère également les aventures des 3 A, signées Mitteï, André-Paul-Duchateau et Tibet dans le journal de Tintin, qui sont plus abouties, plus adultes et qui ont moins vieilli ...

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