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Critique de grm-uzik
Annabel O'Donnel, une jeune femme détective dans le quartier de Brooklyn, va devoir mener à bien une enquête des plus noires. Une jeune femme est retrouvée déambulant dans les rues, nue, scalpée, tenant justement un scalp à la main. Déjà le début vous plonge dans l'horreur : qui peut bien scalper quelqu‘un et le laisser repartir ? Elle s'est en fait échappée des entrailles de l'Enfer et Annabel compte bien en trouver la porte.
Les victimes s'accumulent, les disparitions aussi et là, le lecteur va découvrir que le nombre des victimes de ce bourreau inhumain s'élève à 67. Annabel doit donc retrouver non pas un, mais 67 victimes dont les corps n'ont jamais été retrouvés. Pour l'aider dans son chemin de croix, Joshu Brolin, le détective (héros du premier bouquin : "L'âme du mal"), va venir l'asssister. du moins, pas officiellement, car il va mener en parallèle son enquête en lui livrant ses découvertes. A deux, vont-ils perdre moins de temps pour découvrir la cache du Diable ?
Les histoires de disparition tiennent à coeur à Annabel qui, depuis dix-huit mois, n'a pas revu son petit ami qui est parti sans laisser de trace. D'horreur en horreur, d'énigme en énigme, elle va devoir suivre la trace du tueur qui n'agit pas seul : la bande est organisée, et pour la démanteler, il faut en trouver les membres et la tête. Et justement, la tête s'appelle Caliban. Son nom est retrouvé sur les murs et certaines personnes semblent lui vouer un culte... Les victimes sont toutes tatouées d'un code-barres sur la nuque, preuve macabre que le tueur tient des comptes et les considère comme des produits de Supermarché. Mais où veut-il en venir ? Qui est ce Caliban ? Annabel O'Donnel et Joshua Brolin mènent l'enquête...
"In Tenebris" est un ouvrage palpitant, qu'on entre directement dans le récit dès le début. On va de surprises en surprises, l'enquête est fine et précise, les indices minces mais les talents de profiler de Brolin sont toujours aussi bien aiguisés, telle une lame d'un couteau extrêmement bien affûtée. On y retrouve avec bonheur, le personnage complexe, torturé, énigmatique et attachant qu'est Joshua Brolin. Annabel prend sa place petit à petit au côté du grand profiler, elle se montre une enquêtrice douée également, prête à prendre des risques pour aller au bout de ses convictions. L'antagoniste est un personnage multiple et complexe. L'auteur n'hésite pas à réveiller nos craintes et nos angoisses pour le crédibiliser. Un "méchant" tordu et machiavélique, au plan redoutable et à l'esprit sadique.
Maxime Chattam utilise toujours à peu près le même procédé : il nous livre le parcours de trois personnes mêlées à l'intrigue en alternant les chapitres sur ces personnes. A la fin de chaque chapitre, il nous laisse sur notre faim que l'on passe directement au personnage numéro deux et ainsi de suite. Chaque chapitre finit sur un doute, une découverte qu'on voudrait partager, mais qu'on ne découvrira que trois chapitres plus loin. Voilà une bonne manière de nous tenir éveillés, curieux et impatients de tourner chaque nouvelle page.
Un succulent roman policier très sombre, avec des détails vraiment sordides. Chaque victime est décrite de long en large, et les mutilations subies sont vraiment atroces et inimaginables. Quant au dénouement de l'histoire, il est surprenant et nous plonge dans la perplexité.
Ce bouquin a un avantage énorme d'être aéré. Je m'explique : pas de bloc d'écriture sans dialogue qui s'étale. Non, les dialogues sont très présents
et les descriptions ont toujours pour but de nous communiquer les réflexions des protagonistes, et donc, de nous faire avancer dans l'intrigue.
On avance pas à pas, en même temps que Annabel et Joshua. On s'étonne avec eux, on s'horrifie avec eux et euh... bah... on rit rarement avec eux.
Pour conclure, "In Tenebris" est une oeuvre prenante, efficace, intenable, stressante, glauque, violente, noire et diablement diabolique. Pour les fans du genre, ce livre constitue un must à lire absolument et à consommer sans modération.
Les victimes s'accumulent, les disparitions aussi et là, le lecteur va découvrir que le nombre des victimes de ce bourreau inhumain s'élève à 67. Annabel doit donc retrouver non pas un, mais 67 victimes dont les corps n'ont jamais été retrouvés. Pour l'aider dans son chemin de croix, Joshu Brolin, le détective (héros du premier bouquin : "L'âme du mal"), va venir l'asssister. du moins, pas officiellement, car il va mener en parallèle son enquête en lui livrant ses découvertes. A deux, vont-ils perdre moins de temps pour découvrir la cache du Diable ?
Les histoires de disparition tiennent à coeur à Annabel qui, depuis dix-huit mois, n'a pas revu son petit ami qui est parti sans laisser de trace. D'horreur en horreur, d'énigme en énigme, elle va devoir suivre la trace du tueur qui n'agit pas seul : la bande est organisée, et pour la démanteler, il faut en trouver les membres et la tête. Et justement, la tête s'appelle Caliban. Son nom est retrouvé sur les murs et certaines personnes semblent lui vouer un culte... Les victimes sont toutes tatouées d'un code-barres sur la nuque, preuve macabre que le tueur tient des comptes et les considère comme des produits de Supermarché. Mais où veut-il en venir ? Qui est ce Caliban ? Annabel O'Donnel et Joshua Brolin mènent l'enquête...
"In Tenebris" est un ouvrage palpitant, qu'on entre directement dans le récit dès le début. On va de surprises en surprises, l'enquête est fine et précise, les indices minces mais les talents de profiler de Brolin sont toujours aussi bien aiguisés, telle une lame d'un couteau extrêmement bien affûtée. On y retrouve avec bonheur, le personnage complexe, torturé, énigmatique et attachant qu'est Joshua Brolin. Annabel prend sa place petit à petit au côté du grand profiler, elle se montre une enquêtrice douée également, prête à prendre des risques pour aller au bout de ses convictions. L'antagoniste est un personnage multiple et complexe. L'auteur n'hésite pas à réveiller nos craintes et nos angoisses pour le crédibiliser. Un "méchant" tordu et machiavélique, au plan redoutable et à l'esprit sadique.
Maxime Chattam utilise toujours à peu près le même procédé : il nous livre le parcours de trois personnes mêlées à l'intrigue en alternant les chapitres sur ces personnes. A la fin de chaque chapitre, il nous laisse sur notre faim que l'on passe directement au personnage numéro deux et ainsi de suite. Chaque chapitre finit sur un doute, une découverte qu'on voudrait partager, mais qu'on ne découvrira que trois chapitres plus loin. Voilà une bonne manière de nous tenir éveillés, curieux et impatients de tourner chaque nouvelle page.
Un succulent roman policier très sombre, avec des détails vraiment sordides. Chaque victime est décrite de long en large, et les mutilations subies sont vraiment atroces et inimaginables. Quant au dénouement de l'histoire, il est surprenant et nous plonge dans la perplexité.
Ce bouquin a un avantage énorme d'être aéré. Je m'explique : pas de bloc d'écriture sans dialogue qui s'étale. Non, les dialogues sont très présents
et les descriptions ont toujours pour but de nous communiquer les réflexions des protagonistes, et donc, de nous faire avancer dans l'intrigue.
On avance pas à pas, en même temps que Annabel et Joshua. On s'étonne avec eux, on s'horrifie avec eux et euh... bah... on rit rarement avec eux.
Pour conclure, "In Tenebris" est une oeuvre prenante, efficace, intenable, stressante, glauque, violente, noire et diablement diabolique. Pour les fans du genre, ce livre constitue un must à lire absolument et à consommer sans modération.
