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La Trilogie du mal (roman) tome 1 sur 5
EAN : 9782266127035
514 pages
Pocket (11/03/2004)
4.2/5   4845 notes
Résumé :
Abandonnés au fond de la forêt ou de hangars vétustes, des cadavres comme on n'en a jamais vu, mutilés de façon rituelle, porteurs de messages cabalistiques semblables à ceux que laissait derrière lui le bourreau de Portland, avant qu'une balle dans la tête ne vienne à bout de sa carrière... Le tueur serait-il revenu d'outre-tombe ? S'agit-il d'une secte particulière qui prélève toujours les mêmes morceaux du corps de ses victimes pour d'étranges cérémonies ?
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Critiques, Analyses et Avis (425) Voir plus Ajouter une critique
4,2

sur 4845 notes
Mon premier Maxime Chattam ! Oui, depuis le temps que j'en entends parler, j'avais hâte et en même temps un peu de crainte.

Après de nombreuses hésitations, mon choix s'est porté sur l'âme du mal, le premier livre de Maxime Chattam sous ce pseudonyme, le tout premier étant le cinquième règne sous le pseudonyme de Maxime Williams.

J'aime beaucoup les intrigues policières sombres, glauques et malsaines, et lorsque j'ai lu le résumé de ce livre, j'ai été immédiatement emballé. Dans le même genre, j'aime beaucoup Franck Thilliez, les deux auteurs sont d'ailleurs très proches.

Le livre fait un peu plus de 500 pages et après avoir passé le prologue et les deux premiers chapitres a un rythme effréné, les choses se calment un peu puisqu'on se retrouve un an plus tard. C'est a ce moment là que l'histoire principale démarre vraiment et prends un rythme assez tranquille pendant approximativement 150 pages.

L'auteur prends le temps de bien détailler les personnages, afin que nous comprenions complètement leur psychologies. Ce n'est que vers la moitié du livre que les choses sérieuses commencent vraiment, le jeu de pistes est bien lancé et les tableaux s'enchainent rapidement et quelques personnages secondaires prennent un peu plus d'importance.

L'histoire tient parfaitement la route pendant tout le livre, il n'y a pas d'incohérence et on sent bien que l'auteur prends un soin tout particulier à ne laisser aucun détail au hasard. D'ailleurs a certains moment ma lecture s'est retrouvé un peu ralentie car il y avait trop de détails techniques, qui pour la plupart ne servent pas a grand chose. J'avais parfois le sentiment de me retrouver en face d'un épisode des experts, série que je déteste par dessus tout. Les analyses de terre sous une chaussure, l'analyse ADN ou bien les explications sur le fonctionnement de certains composés chimiques était certes très intéressant, mais trop nombreux et trop lourd.

En fait, ce livre doit plaire vraiment a ceux qui n'ont jamais lu de polar ou de thriller. J'ai eu l'impression que l'auteur partait du postulat que le lecteur n'y connaissait rien. Hors, lisant beaucoup de polars et thrillers (Frank Thilliez, Karine Giebel, Harlan Coben pour ne citer qu'eux) je n'était pas néophyte en la matière.

Le livre est également un peu vieux, datant de 2002, je pense que si je lisait un de ces derniers livres de 2013 ou 2014, le style serait moins lourd et moins rébarbatif.

Attention, ça ne veut pas dire que je n'ai pas aimé ce livre bien au contraire. Il a juste quelques petit défauts, largement compensé par la qualité du scénario et la construction des personnages. Et puis, pour un premier livre, il y a tout de même un sacré niveau !

Lut en seulement quelques jours, mon premier "Maxime Chattam" est une vraie réussite, je pense tester un de ses autres livres plus récent comme La conjuration Primitive ou alors dans un univers différent, commencer la saga Autre monde avec L'alliance des trois.
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Voilà un thriller comme je n'en avais pas lu depuis longtemps !
J'ai découvert ce premier tome de la trilogie du mal grâce à Babelio. J'ai vu les lecteurs en parler avec un tel engouement que maintenant je comprends pourquoi.

Nous découvrons le personnage de Joshua Brolin, jeune inspecteur qui enquête sur une série de meurtres produite par un monstre ayant pris la relève du bourreau de Portland, alors que celui-ci est mort.
On assiste aux différentes étapes de l'enquête, en accompagnant Brolin pendant ses réflexions, ses découvertes, jusqu'à l'enquête de terrain, en passant par les autopsies qui sont selon moi assez instructives.

Maxime Chattam a l'art de donner beaucoup de profondeur à ses personnages et on s'y attache très rapidement. de plus, en parallèle à l'enquête nous découvrons l'histoire d'amour du jeune inspecteur, ce qui approfondit la part de mystère de ce personnage.

Un grand merci à Babelio pour cette découverte coup de coeur et je remercie également les babeliautes pour leurs critiques qui m'ont donné envie de le lire.
En refermant ce roman, j'ai vite enchaîné sur In tenebris, le deuxième tome de la trilogie.
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Ce premier opus de la trilogie du mal publié en 2002 s'inscrit dans des cours de criminologie suivis par Maxime CHATTAM en 1998. Ce roman regorge de termes techniques et scientifiques pour nous expliciter les différents modes opératoires de l'analyse des scènes de crimes, des autopsies et des différentes approches pour identifier un criminel.
Et dans ce livre les meurtres ne manquent pas ! Tous plus odieux les uns que les autres.
Le décor est la ville de Portland dans l'état du Maine (Etats Unis) où l'auteur à fait de fréquents séjours pendant son enfance.

Le protagoniste principal, Joshua BROLIN, diplômé en psychologie a développé des talents affutés pour l'étude des pathologies mentales. Ses capacités lui permettent d'intégrer le FBI avec la volonté farouche d'intégrer l'Unité de Science du Comportement à Quantico, l'Académie du FBI et devenir profiler. Malgré l'obtention des meilleurs résultats de sa promotion, il doit s'acquitter d'une expérience de deux ans de terrain loin de son objectif initial. Déçu il décide de quitter le FBI pour rejoindre la police de Portland en qualité d'inspecteur où il va être confronté à une enquête hors normes et mettre en application son apprentissage.
Nous sommes plongés dans une histoire sombre et bien articulée. le rythme est rapide et les pages défilent. J'ai ressenti les ambiances glauques du « Silence des agneaux » et de « Seven » avec délectation.

Les personnages ont de la densité dans un environnement teinté d'ésotérisme et rempli de rebondissements. Une touche de douceur nous est offerte dans la relation entre Joshua et Juliette, victime miraculée du bourreau de Portland.
Le mystère est tenu jusqu'au terme du livre avec une terrible efficacité.

Ce roman est ma onzième lecture des romans de Maxime Chattam et à mon goût, la meilleure.
Je vais poursuivre illico avec « In tenebris », le second volet de cette trilogie.

Bien à vous tous, amis Babéliens !
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1er volet de la trilogie du Mal de Maxime Chattam, qui représente le TOP du thriller avec tueur en série. J'ai accroché tout de suite. Une lecture indispensable pour tous les amateurs du genre !
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Je ne le dirais pas assez, j'adore Maxime Chattam !!! et cette relecture est pour moi une vraie joie.
En effet cette trilogie du mal m'a été offerte il y a presque 3 ans, je n'avais pas résisté à lire ces trois titres dès que je l'ai eu en main et maintenant, presque trois ans après, je m'y replonge avec grand plaisir.
C'est pour cela que dès que j'ai vu cette lecture commune sur Livraddict je n'ai pas hésité à l'inscrire, j'avais peur que le temps me manque pour le lire, mais en fait, je n'ai fait qu'une bouchée, l'Âme du mal est un bijou !!! et pour la second fois j'ai un coup de coeur pour ce titre !!!

Ce livre ce compose de trois parties :
La première est très courte, elle fait le récit du sauvetage de Juliette Lafayette qui est sauvée in-extrémiste par l'inspecteur Josh Brolin, ce dernier tue (pour la première fois de sa carrière) Leland Beaumont.

La seconde partie se situe un an après cette affaire.
Des meurtres ont lieu et on découvre qu'ils ont la même signature et le même mode opératoire.
C'est encore Brolin, un ancien du FBI, qui va mener cette enquête. IL a quitté le FBI pour pouvoir exercer ses talents de profiler a préféré quitter le FBI pour aller travailler pour la police de Portland, il va être confronté à différentes enquêtes, il enfin pouvoir réellement faire ce pour quoi il est entré dans la police. En effet au FBI, on ne lui avait donné que des cas secondaires, il ne travaillait que sur dossier, il n'allait jamais sur le terrain, chose qui est indispensable dans son travail de profiler. Dans cette nouveme fonction, à Portland, il sera secondé par un policier en tenue, mais on va lui "coller dans les pattes" Bentley Cotland, le neveu de l'Attorney Gleith, il n'y connaît rien, il est jeune et juste pistonner par son "tonton".
On retrouve Juliette qui a repris des études... elle aimerait entrer au FBI, elle étudie la psychologie criminelle.
Tout va se compliquer énormément quand, après le premier meurtre, on découvre que toutes les preuves et toutes les déductions se tournent vers Leland Beaumont, mort et enterré un an auparavant... C'est forcément un copieur. Juliette est en danger, elle est la seule rescapée du tueur et Brolin pense qu'il va essayer de finir ce qu'il a commencé.
Tout se complique encore plus quand la police reçoit une première lettre du tueur, il y en aura d'autre. Dans ces lettres, le tueur donne des explications et surtout un extrait d'un livre, qu'il va falloir trouer de quel livre il peut avoir été extrait. Brolin sait que Leland n'est pas assez intelligent pour écrire et recopier ce genre de texte, il en déduit qu'ils sont deux, un tueur et un corbeau...

La troisième partie commence quand Brolin découvre que le cercueil de Leland est vide...
Juliette et Brolin vont s'aider mutuellement malgré que Juliette ne soit pas professionnelle, car ces enquêtes leurs sont intimement liées.

Maxime Chattan donne beaucoup d'explication sur la psychologie des tueurs, il ne fait pas qu'écrire un thriller, il nous fait vivre des enquêtes comme si nous y étions avec tous ses détails et ses astuces.
Un très bon thriller, une très belle relecture pour moi, même si je connaissais la fin ce fut un vrai plaisir.
En 2000, il s'attelle à la rédaction de L'Âme du mal qu'il achève à l'automne 2001 et qui est publié en 2002 par Michel Lafon.
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Citations et extraits (164) Voir plus Ajouter une citation
Kate poussait un Caddie auquel Josh essayait de s’agripper comme l’un de ces gangsters qu’il avait vus à la télé monter sur le marchepied d’une antique voiture. En passant devant la longue allée de jouets, l’enfant tira sur la jupe de sa mère.
— Dis, je voudrais regarder les jouets, maman, je peux, hein, dis, je peux ?
Kate soupira. Les courses étaient toujours pour elle une corvée, déambuler sans fin entre ses rayonnages immenses, tout ça pour choisir un article parmi cent autres quasi identiques... Elle repensa à Stephen qui lui demandait de ne pas oublier de prendre de la glace et la perspective du barbecue de ce midi lui mit du baume au cœur. Les Salinger venaient déjeuner, Dayton et Molly qu’elle n’avait pas revus depuis près de deux ans étaient enfin de retour dans la région. Revigorée à cette idée, humant déjà le parfum des hamburgers en train de cuire et le plaisir de revoir ses amis d’adolescence, Kate se sentit de bonne humeur.
Josh tira de nouveau sur sa jupe dans l’attente d’une réponse. Elle allait lui reprocher d’insister quand il fit sa moue de petit enfant suppliant.
— S’il te plaît maman, promis, je regarde seulement, je reste ici...
De part et d’autre de l’allée, des chariots défilaient au ralenti comme sur une autoroute saturée aux heures de pointe.
Josh fixait sa mère de son regard implorant.
« Je ne supporte pas quand il me fait cette tête », pensa-t-elle.
N’ayant aucune envie de s’embarquer dans de quelconques réprimandes ou jérémiades qui se solderaient de toute manière par un Josh boudeur pour le reste des courses, Kate haussa les épaules. Elle avait surtout hâte d’être de retour chez elle, de s’installer tranquillement dans le petit jardin, de retrouver ses amis. « Je pourrais filer entre les rayons plus rapidement et finir la corvée des courses plus vite si je le laisse ici », pensa-t-elle.
— OK, tu peux m’attendre ici, mais je te préviens, tu ne fais pas de bêtises et tu ne bouges pas du rayon
jouets. Et je ne t’achète rien, que les choses soient claires.
Josh hocha la tête avec joie sans s’alarmer sur cette dernière phrase. C’était toujours comme ça, mais au final
il pourrait peut-être avoir un petit quelque chose, en insistant bien, quand Kate reviendrait avec un Caddie chargé et l’envie de rentrer le plus vite possible. Il commençait déjà à partir vers les figurines en plastique quand sa mère l’appela :
— Hey, super-bonhomme, tu ne fais pas un petit bisou à ta maman ?
Josh revint sur ses pas, un rictus espiègle au coin de la bouche, et embrassa Kate rapidement sur la joue, puis il s’en retourna vers les effigies de ses héros.
Kate Phillips, jeune mère d’à peine vingt-trois ans, regarda son fils s’éloigner en souriant.
Elle ne le revit jamais
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il avait jeté son dernier paquet de Winston en se jurant de ne jamais reprendre. Les premiers jours avaient été douloureux, au sens littéral du terme, et Brolin s’était demandé s’il n’était pas finalement moins nocif de fumer que de sentir ses poumons le brûler sous l’effet du sevrage. Ensuite, il avait vite découvert que pour un fumeur de longue date, ça n’est pas la cigarette en soi qui manque le plus mais de faire les gestes de tous les jours sans sa tige de nicotine entre les doigts. Il fallait réapprendre les habitudes quotidiennes avec une main libre. Une main à la disponibilité inhabituelle, pesant des tonnes et des tonnes au bout du bras.
.../...
Il n’y a guère que dans les films qu’on entend les vieux briscards de la police ne pas s’émouvoir à la vue d’un corps mutilé. Le temps et l’expérience permettent de prendre plus facilement du recul, mais jamais, au grand jamais, on ne s’habitue à ce genre de vision. Ne serait-ce que parce que chaque être humain est différent, et aussi parce que chacun meurt à sa manière, fixé pour toujours par la mort dans l’aspect grotesque que celle-ci donne à nos corps dans cet instant. On a souvent dit que vieillir c’est perdre sa dignité et mourir la retrouver ; c’est probablement vrai mais à condition que quelqu’un passe par là pour remettre le corps dans une attitude un peu plus digne, car la mort a ceci d’étrange qu’elle se plaît à frapper aux instants les plus inattendus.
.../...
Je ne suis qu’une gourde ! Je veux obtenir ma licence d’exercer en psycho-socio et je ne suis pas fichue de me diagnostiquer ! J’aurais dû rester à la maison ce matin comme Camelia me l’a recommandé. » Mais la première règle fondamentale en analyse, elle la connaissait parfaitement : on ne peut analyser ni ses proches ni soi-même, car dans ce cas l’objectivité n’existe plus.
.../...
Or ce qu’il veut, c’est atteindre ce plaisir sur lequel il fantasme depuis longtemps. Mais vous et moi savons pertinemment qu’on ne peut jamais atteindre la concrétisation parfaite de nos fantasmes, lui ne le sait pas ou ne l’accepte pas
.../...
Imagine que tu es très, très excité par une femme, elle t’allume encore plus, vous jouez le jeu tous les deux, et comme ça fait des lustres que tu ne t’es pas envoyé en l’air, tu n’as plus qu’une idée en tête : coucher avec elle. Peu importe qu’elle soit pas super-géniale. Peu importe que c’est une collègue de travail et que tu t’es juré de ne pas mélanger cul et boulot. Excité comme tu es, tu fonces tête baissée dans ce qu’elle te propose parce qu’elle continue de te faire monter. C’est l’ivresse du désir. En général dans ce cas de figure, c’est une fois le rapport sexuel consommé, une fois les pulsions délivrées que tu te dis : « Merde, j’aurais pas dû, on a fait une connerie. Mais comment j’ai pu me laisser aller à ce point ? etc. » Tu étais sous l’emprise du désir. Avant tu n’avais qu’une idée : la sauter, tout en sachant que tu ne devais pas, ça n’est qu’une fois cela fait que tu reprends toute ta lucidité.
.../...
— Quelle que soit ma mort, je veux pas finir comme ça, lâcha Salhindro soudainement éteint. — Finir comment ? Sur un brancard ? — Non, dans un hôpital. À gueuler comme tout le monde, à pisser le sang, en sentant la panique monter alors que tu perçois ta mort imminente. Entouré de gens dévoués certes, mais qui n’en restent pas moins des professionnels pour qui ta mort ne sera qu’une de plus dans le Grand Anonymat. Je veux une mort personnelle, égocentrique tu vois. Un truc vraiment centré sur ma petite personne, avec des gens qui prennent conscience avec moi que c’est fini, que je m’en vais. Je veux pas d’une mort professionnelle comme on en fait aujourd’hui, ça dédramatise tellement tout. Brolin délaissa une seconde la rangée de voitures garées pour observer son ami. — T’y penses souvent à ta mort ? — Ça m’arrive. Salhindro ne quittait pas la scène des yeux. — Avec l’âge, on y pense un peu plus, ajouta-t-il. Un demi-siècle ça commence à compter, surtout quand on a mon hygiène de vie... Pas d’hygiène de vie.
.../...
Il n’y avait rien à dire, c’était l’un de ces moments de l’existence où aucun mot ne peut consoler, où le silence est de mise et la simple présence la seule arme pour réconforter.
.../...
il en vint à penser que nous ne dormons pas seulement pour nous reposer. Mais également pour mieux vivre, pour guérir nos malheurs. Finalement, le sommeil adoucit les peines, il fait perdre leur consistance aux maux et transforme une réalité en souvenir. Le sommeil est peut-être le seul vrai sanctuaire de quiétude dont dispose l’homme, se dit-il.
.../...
Imaginons qu’il était battu par son père, violé et tout le toutim, et ensuite ? Pourquoi on lui a fait ça ? Son père aussi a été violé et battu ? Ça n’a donc jamais de fin, c’est une spirale de haine et de violence qui n’a pas de début ni d’achèvement ? La genèse de ces monstres, le tout début, il provient d’où ? Ce mal qui a un jour frappé un homme, il s’est fait comment ? Tu crois que c’est en nous tous, comme une part d’ombre que l’on transporte tous avec plus ou moins de réussite ?
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Durant toute notre existence, nous marchons sur le trottoir d’une grande ville et nous croisons des hommes ou des femmes complètement instables, dérangés. Mais nous ne le savons pas. Nous ne les voyons pas, bien qu’ils existent, parfois très proches de nous.
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Brolin se pencha pour lui fermer les paupières.
Durant les premières secondes, il avait cru qu’elle était vivante. Terrorisée mais vivante.
Brolin avait eu l’illusion qu’elle le suivait des yeux, à la manière d’une Joconde funèbre qui darde son regard dans le vôtre où que vous soyez dans la pièce.
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"Par moi l'on va dans la cité dolente,
Par moi l'on va dans le deuil éternel,
Par moi l'on va parmi la gent perdu,
Il n'a crée avant moi que les choses
Éternelles, et moi, éternelle je dure
Vous qui entrez laissez toute espérance."

Elle relut les vers rapidement et le malaise se fit plus pesant. c'étaient les mots inscrits sur la porte de l'Enfer.
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Vidéo de Maxime Chattam
Extrait du livre audio « Lux » de Maxime Chattam lu par Charlotte Campana. Parution numérique le 15 novembre 2023.
En savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre/lux-9791035414702/
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