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Critique de filippo


Ce roman est parfois déconcertant. mais l'auteur sait faire porter l'intérêt non seulement sur l'intrigue mais aussi sur les ficelles utilisées par le narrateur ou par l'auteur lui-même.
Dès le prologue, Maxime Chattam parle des différentes lectures possibles d'un même livre : « la lecture est une expérience toute personnelle. Une exaltation folle qui naît d'une rencontre. Celle de taches noires sur des fragments de bois traité avec un esprit. Un cerveau vient capter les mots et les interpréter. Selon ses sensibilités. le moteur de tout récit est l'esprit du lecteur, son imagination est son carburant. L'auteur ne fait que décrire un paysage plus ou moins malléable, et il s'applique à ce que le lecteur suive le rail de sécurité. Mais tout est question de sens. »
Maxime Chattam a écrit un roman à deux voix : d'un côté, il nous fait connaître les inquiétudes et angoisses de Marion qui en novembre 2005 doit se réfugier au Mont Saint-Michel, aidée par les services de la DST, pour échapper à des politiciens qui pourraient en vouloir à sa vie. de l'autre, le lecteur fera la connaissance du détective anglais Jérémy Matheson qui en 1928 enquête sur les morts horribles d'enfants au Caire. Une goule, être démoniaque, hanterait les cimetières et mutilerait ses petites victimes. Matheson tenait un journal de son enquête, journal qui tombera entre les mains de Marion.
Le roman est déroutant car la fin reste ouverte. Mais Maxime Chattam dit cependant que la solution est dans le livre.....
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