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Critique de Meygisan


On navigue toujours entre deux eaux avec cette histoire qui nous conte, d'un côté les aventures rocambolesques de Wu Gang et du vieux voyageur, toujours très énigmatique, et qui semble à la recherche de quelque chose, d'un autre côté la légende autour des deux épées, dont on devine que le vieux a certainement à voir. Mais l'auteur ne nous met pas grand chose sous la dent, et nous permet seulement de nager en eaux troubles. Pourtant vers la fin du tome, quelques indices nous permettent d'avancer une théorie quant au vieux sage.
Ce qui en ressort, c'est une certaine maîtrise du scénario de la part de David Chauvel ainsi que de l'art des histoires de sabres. Car ici il est encore question de combat qui se règle au sabre, ou bien à coup d'autres armes, toutes aussi improbables qu'efficaces, et dont je vous laisse le soin de découvrir les nom en chinois. Un troisième personnage fait son entrée en scène remarquée, alors que son identité reste inconnue. Quant à ses motivations, elles sont très clairement liées au sabre que porte Erlang, le vieux. Au passage, il m'a fallu lire le quatrième de couverture pour apprendre son nom, ou alors je suis passé à côté dans le tome 1. Bref!
Les dessins n'ont pas évolués et je ne redirais pas ici ce que j'en ai pensé. je remarque toujours cette espère de naïveté dans les traits, qui finalement sied bien au style de cette bd. La mise en scène des combats, certains aériens, me rappelle des oeuvres cinématographiques comme le secret des poignards volants ou Tigre et dragon, ou encore les deux Détective Dee ( dans un autre registre) que j'ai vu récemment, mais ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien.
C'est donc avec un certain plaisir que je me laisse guider par cette histoire, qui oscille finalement entre légèreté et gravité. Pour finir, je lance un avis aux plus sensibles d'entre vous, le sang y est bien présent, vous êtes prévenus...
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