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Critique de marina53


Après le décès de sa maman, qu'il a appris dans le journal, Fane, un glandeur sans envergure, amateur de bières et de bagarres, revient au pays. C'est dans la maison familiale, déjà occupée par Mo, son frère simple d'esprit, qu'il compte s'installer. À ses côtés, Lilas, une jeune femme perdue, sensuelle et attirante, sa toute nouvelle petite amie qu'il a sauvé des coups de son compagnon, en échange de cent balles, d'une caisse de bières et d'un lapin. Mais, la maison, coincée entre deux garages appartenant aux Voke, va susciter des convoitises. Cela fait des années que ces derniers tentent de racheter le terrain afin d'agrandir leur entreprise. Fane ne compte, évidemment pas, se laisser faire. Sous ce soleil écrasant, dans cette atmosphère étouffante et pesante qui chauffe les esprits et les corps, le tension monte peu à peu...

D'abord adapté au cinéma par Gérard Krawczyk en 1987, le roman de Pierre Pelot se décline cette année sous la forme de bulles. Un album différent et du roman et du film. Après tout, Pierre Pelot fait ce qu'il veut... Dans cette version, l'on retrouve Fane, venu enterrer sa mère et par la même occasion, récupérer la maison, Mo aux cases emmêlées et la belle et sensuelle Lilas. Trois âmes cabossées, un peu perdues et parfois naïves. Dans la moiteur des jours, la tension s'intensifie jusqu'à ce dénouement dramatique. Graphiquement, Jean-Christophe Chauzy rend parfaitement palpable cette ambiance à la fois sensuelle, suffocante et plombante. Lumineuses, les planches regorgent de soleil. Lumineuse aussi, Lilas, une jeune femme plantureuse jouant de ses charmes, pas très futée et voulant à tout prix se marier et avoir des enfants. Ses couleurs réalisées à l'aquarelle ainsi que son trait expressif magnifient ce scénario devenu culte.
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