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EAN : 9782352076964
112 pages
Audie-Fluide glacial (07/06/2017)
3.25/5   56 notes
Résumé :
Fane hérite d'une maison dans un petit village de province lors d'un été caniculaire. Il hérite également d'une ancestrale querelle de voisinage. La présence de Lilas, magnifique sotte et récente compagne de Fane, aggravera convoitise, jalousie et haine jusqu'au final dramatique et inattendu.

Roman de Pierre Pelot écrit en 1980, L'Été en pente douce est devenu culte grâce au film éponyme (avec Pauline Lafont, inoubliable, Jean-Pierre Bacri et Jacques ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Après le décès de sa maman, qu'il a appris dans le journal, Fane, un glandeur sans envergure, amateur de bières et de bagarres, revient au pays. C'est dans la maison familiale, déjà occupée par Mo, son frère simple d'esprit, qu'il compte s'installer. À ses côtés, Lilas, une jeune femme perdue, sensuelle et attirante, sa toute nouvelle petite amie qu'il a sauvé des coups de son compagnon, en échange de cent balles, d'une caisse de bières et d'un lapin. Mais, la maison, coincée entre deux garages appartenant aux Voke, va susciter des convoitises. Cela fait des années que ces derniers tentent de racheter le terrain afin d'agrandir leur entreprise. Fane ne compte, évidemment pas, se laisser faire. Sous ce soleil écrasant, dans cette atmosphère étouffante et pesante qui chauffe les esprits et les corps, le tension monte peu à peu...

D'abord adapté au cinéma par Gérard Krawczyk en 1987, le roman de Pierre Pelot se décline cette année sous la forme de bulles. Un album différent et du roman et du film. Après tout, Pierre Pelot fait ce qu'il veut... Dans cette version, l'on retrouve Fane, venu enterrer sa mère et par la même occasion, récupérer la maison, Mo aux cases emmêlées et la belle et sensuelle Lilas. Trois âmes cabossées, un peu perdues et parfois naïves. Dans la moiteur des jours, la tension s'intensifie jusqu'à ce dénouement dramatique. Graphiquement, Jean-Christophe Chauzy rend parfaitement palpable cette ambiance à la fois sensuelle, suffocante et plombante. Lumineuses, les planches regorgent de soleil. Lumineuse aussi, Lilas, une jeune femme plantureuse jouant de ses charmes, pas très futée et voulant à tout prix se marier et avoir des enfants. Ses couleurs réalisées à l'aquarelle ainsi que son trait expressif magnifient ce scénario devenu culte.
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Fane revient au pays à la mort de sa mère. Il compte s'installer dans la maison familiale avec son frère, Mo, handicapé mental et Lilas, son amie. Il a troqué la jeune femme à un copain de boisson contre une caisse de vin, un lapin et cinquante francs. le couple peut surprendre : Fane a été défiguré et a perdu quatre doigts de la main droite dans un accident ; Lilas, de vingt-cinq ans sa cadette, a de faux airs de Jane Fonda, est plantureuse et pue la sensualité. Fane souhaite mener une vie oisive, vivre sur sa pension et celle de son frère et écrire des romans policiers. Mais très vite des tensions apparaissent avec ses voisins qui souhaitent acquérir la maison pour agrandir leur garage. La tension monte. Ce village des Vosges est écrasé sous une canicule étouffante. La chaleur et le corps de Lilas excitent les esprits et les vieilles rancoeurs. L'orage ne va pas tarder à éclater…

J'ai commencé ce livre en ayant en mémoire quelques images du film tiré du roman. Et ces images ont un visage, celui de Pauline Lafont. Un corps d'une sensualité à couper le souffle qui allume le désir des hommes. Ses formes débordent de ses robes trop courtes ou de son tee-shirt serré. « Elle ne pouvait pas faire un mouvement, rien, sans que ce soit tout un spectacle. » Un charme naturel et sans calcul. Tout ce que désire Lilas, c'est se marier et avoir des enfants avec un homme qui ne la bat pas. L'autre clef du roman, c'est le village hostile qu'on devine situé dans les Vosges (on y cueille des brimbelles). le patelin est peuplé de vieilles femmes et s'il est traversé par les touristes en saison, chacun s'épie et médit des autres. le retour de Fane aux bras de Lilas est loin de passer inaperçu. Surtout dans cette ambiance caniculaire où l'on s'assomme de bières discount, de pastis et de mauvais vin.

Un roman étouffant, électrisant et sensuel. Je ferme et range le livre mais je garde Pauline/Lilas bien au chaud, dans mon armoire à fantasmes.
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Petit retour sur un roman de Pierre Pelot (1980), « L'été en pente douce », chroniqué par ailleurs sur les //s. En voici l'adaptation BD (2017). Entre les deux, un film culte éponyme (1987) vit le jour avec, au générique, Jacques Villeret, Pauline Lafont, Jean-Pierre Bacri et Guy Marchand dans les rôles principaux. Quelle place pour le 9ème art, trente ans après la métamorphose inattendue du texte initial en long métrage incontournable ? La présente BD deviendra t'elle culte à son tour, ou restera t'elle un simple coup d'épée dans l'eau ? Seul l'avenir le dira. le pari BD était difficile à relever, en cause un scénario très typé 70's (autres temps autres moeurs d'une décennie ouverte mais désormais enfuie, surannée), des personnages borderline, somme toute caricaturaux, immergés dans l'air de leur temps, rongés par leur anticonformisme choisi ou subi.

Jean-Christophe Chauzy est aux crobars ; Pierre Pelot, le fondateur en personne, donne un coup de main en réécriture ; les deux font la paire. Curieux je fus d'un auteur soumis à l'exercice difficile d'un scénario BD ; Pelot, au final, ne s'en sort pas trop mal.

Drôles de revers de situations pour un « petit » roman noir refusé sept fois, adapté magnifiquement au ciné (un coup de génie) puis, enfin, en BD … (sans oublier une réédition du roman en 2023 au « Diable Vauvert, les Poches du Diable »). Ainsi s'opère un tour d'horizon éditorial complet des médias exploitables ; qui l'eût cru ?
Le dessin est heurté mais plaisant. Comme à coups de griffes, le trait à l'encre noire se montre rapide, saccadé et virulent lors des scènes de violence (surtout au paroxysme de l'épilogue). Il se veut tout en courbes sensuelles quand il s'agit de montrer le corps de l'héroïne. Les couleurs s'offrent à l'aquarelle et laissent de par leurs tons ocre et chauds jaillir l'été dans toute son implacabilité caniculaire. Seul le jardin a l'honneur des tons froids ; la chiche verdure se montre un oasis bienvenu offert aux bières glacées et au farniente. La pénombre dans la petite maison appartient aux gris et aux rais de lumière jaillis des persiennes fermées. On sent, de vignette en vignette, s'exacerber la tension entre les acteurs du drame en cours ; on sent la moiteur des gestes, la lourdeur du moindre mouvement, la lenteur du temps qui se traine sous le poids de jours qui n'en finissent plus ; le quotidien plombé pèse lourdement sur les êtres et les choses.

« L'été en pente douce » est une parution « Fluide Glacial ». Qui d'autre que l'éditeur en question pour s'y coller ? le roman, glauque à souhait, était, sous cet angle, difficile à adapter sans choquer. Certains y trouveront à redire (je peux comprendre) : la place laissée à la femme, les mots crus et l'argot omniprésent, les situations poisseuses presque nauséeuses … En somme : l'adaptation BD a-t'elle une place dans une France de 2017 où l'on ne peut plus parler de rien sans se heurter à un mur d'opinions ? Ce n'est pas tant pour les images que je crains, mais pour les situations in-situ et les réactions induites des personnages.

Certains détails scénaristiques (d'importance ou pas) modifient l'histoire initiale et éclairent différemment le drame : au générique BD, un des personnages, André Voke (Guy Marchand dans le long métrage) devient une femme au caractère bien trempé ; tout semble prendre une tournure encore plus glauque du fait de ses penchants amoureux ; Nonosse le chien (Pilou dans le film) devient un matou (pourquoi pas ..!). La 2cv Citroën (emblématique de l'époque) revient ; c'était curieusement une Ami 6 en 25 images/seconde. Inchangé, l'épilogue initial ne s'offre pas, comme dans le film, à un happy-end facile qui dénature l'ambiance générale, passant du noir-ténèbres à quelques nuances d'espoir incertaines ; l'ambiance y perdait de sa brutalité innée.

le scénario BD embarqué, s'il n'ajoute que peu de nouvelles scènes, laisse émerger les anciennes dans un ordre différent. Ce procédé de restitution est classique lors des adaptations à l'écran et des restitutions dessinées, il ne dénature pas le récit. L'importance quantitative donnée au contenu des phylactères, tout en abondants dialogues crus et argotiques qui empruntent au roman ET au film (faire le tri est maintenant difficile), construit un best of qui choppe et aligne le meilleur de ce qui a déjà été utilisé dans les deux précédents médias. En parallèle, la voix off de Pelot disparait totalement, laissant toute latitude aux dialogues sur lesquels se construit la totalité de l'intrigue. On a ainsi l'impression d'assister à une pièce de théâtre où les personnages seuls tiennent le récit en action.

En cet été indien 2023, les brûlures récentes de l'été invitent le nouveau lecteur a partagé l'apéro à la fraiche, sur la petite table du jardin, en compagnie de Lillas, Mô et Fan … avant que le destin ne les prenne et les broie ; après c'est trop tard, rien n'y changera.

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Fane vient d'hériter de la maison de sa mère puisque celle-ci vient juste de se faire « tartiner » par un camion sur la Nationale qui passe devant chez elle. Il s'y installe avec Lilas la jolie pin-up aux tenues légères et suggestives. Shawenhick, le mec de Lilas, l'a laissé partir contre un lapin, une caisse de bières et cent balles. L'arrivée inattendue de Fane et de sa « poule » vont permettre à Mo, le grand frère à l'esprit troublé et obsessionnel, de rester vivre dans la maison familiale.
Dans la moiteur de cet été suffocant et torride qui glisse en « pente douce » les conflits de voisinage vont se réactiver. Les garagistes voisins veulent acheter la maison de Fane et de Mo pour pouvoir agrandir et moderniser leur entreprise.
Trente-sept ans après la sortie de son roman, trente ans après le film éponyme, Pierre Pelot réinvente l'histoire de Fane, de Mo et de Lilas en s'alliant avec Jean-Christophe Chauzy dessinateur de bandes dessinées. L'association est plutôt heureuse, ils signent ici une oeuvre réaliste et minutieuse. La vie de débauche, la lascivité des personnages transpirent et débordent de chaque planche créant une atmosphère pernicieuse et malsaine. Chaque dessin, chaque élément de l'histoire concourent à la chute finale et inévitable.
Si je reconnais de grandes qualités à cette bande dessinée, la précision descriptive des dessins, le choix des couleurs, je ne me suis jamais accordée avec ces personnages que j'ai trouvés veules, violents, cupides et balourds. La tension dramatique se délite dans la fournaise des premiers dessins qui annoncent déjà l'épilogue ! Un rendez-vous inaccompli entre cette histoire torride et moi.

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"L'été en pente douce" ce titre vous dit sans doute quelque chose ? le livre écrit en 1980, le film il y a trente, lequel a rencontré un vif succès populaire. Pour fêter cet anniversaire, une bande dessinée, réécrite par son auteur Pierre Pelot, illustrée et coloriée à l'aquarelle par Jean-Christophe Chauzy vient tout juste de paraître ! J'ai la chance de l'avoir reçue de Fluide Glacial grâce à ma participation à Masse critique. Un grand merci à tous.
Fane, enfant du pays, revient au village après une longue absence, juste au moment de l'enterrement de sa mère ! Il est accompagné de Lilas une pin-up incendiaire vers qui tous les regards se tournent ! Fane retrouve Mo, son frère, un débile léger. Gamins ils jouaient dans la rivière quand une grenade oubliée par la guerre leur a pété à la figure ; l'un y a laissé des doigts, l'autre y a perdu la raison et craint qu'on ne le mette à l'hôpital. C'est l'été, il fait très chaud, le trio s'installe dans la maison de la mère, un petit coin de paradis d'après Lilas qui a suivi son voisin de HLM pour échapper au mec qui la brutalisait. Mais la maison est convoitée par les garagistes voisins prêts à tout pour l'absorber ! Jalousies et querelles de voisinage se réactivent tandis que le trio mène une vie plutôt agitée ! les sentiments sont exacerbés, avec sous-jacentes les difficultés liées au retour au pays. La tension monte, jusqu'au drame...
A mon humble avis, c'est parfaitement réussi, et des trois versions je crois que c'est celle que je préfère, bien que n'étant une spécialiste de la BD. Il y a ce qu'il faut de texte, un dessin très fin, expressif, avec le souci des détails, juste à la limite de la décence ! C'est très suggestif tout de même ! A tout ceci s'ajoute le jeu des couleurs ce qui donne vie à toutes les émotions, car comme le dit Pierre Pelot : "Chauzy a vraiment transcendé mon scénario... les potes qui boivent de la bière, ça transpire de partout... A les voir on est mort de rire !! c'est rudement bien mis en scène" ! Je suis plutôt d'accord avec lui ! la maison, le garage au bord de la route, l'atmosphère, tout y est !
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critiques presse (3)
Sceneario
24 juillet 2017
Une excellente adaptation du roman de Pierre Pelot, revue pour l’occasion dans une finalité dramatique qui ne vous laisse pas indemne. Un très bon moment de lecture pour cet été !
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
02 juillet 2017
Pelot et Chauzy livrent, avec L’Été en pente douce, ce que la bande dessinée est capable de meilleur dans le registre du polar français.
Lire la critique sur le site : BDGest
BDZoom
19 juin 2017
Ses couleurs réalisées à l’aquarelle subliment personnages et décors, accentuent la tension palpable de l’intrigue, jusqu’à sa bouleversante conclusion : une rencontre réussie entre deux auteurs que rien ne semblait pouvoir réunir un jour.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- Ils m'ont enlevé des bouts de cerveau, tu sais ? C'est pour ça que je suis mauvais. Il me manque des bouts de cerveau.
- Pas besoin d'avoir des bouts de cerveau en moins pour être mauvais, tu sais. Pas mal de gens sont salauds sans ça. Avec tout leur cerveau complet.
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L'œil de Fane brilla. Il avait quarante-sept ans et pour la première fois de sa vie l'occasion lui était donnée de promener dans sa voiture une fille comme Lilas. Rien à voir avec les pauvres lamentables qui avaient, ici et là, jalonné le parcours de son existence sentimentale et sexuelle. Elle avait vingt-deux ans, Lilas. Une jeunesse, propre, la peau lisse, pas de moustache ni de verrues, ni de bedaine croulante, ni de varices. Non. Au contraire. Une liane. Des seins épanouis qui dégageaient une odeur de poison délicieux, un cul bien rond, ferme, des jambes... Nom de Dieu, tout cela dans un petit tee-shirt de rien, un blue-jean dont la couture se perdait avec une précision spectaculaire dans la raie de ses fesses étroitement comprimées...
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- On aurait dû être quatre enfants, si tu veux savoir. Une fille, née en 33, je crois bien. Diphtérie.
- Oh, c'est joli.
- Diphtérie, c'est de ça qu'elle est morte, pas son prénom.
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Elle était chiante comme un dimanche après six heures du soir.
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Y a des fois où les yeux parlent pour le reste, mon gars.
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Videos de Jean-Christophe Chauzy (11) Voir plusAjouter une vidéo
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