Médée : magicienne qui a tué ses propres enfants pour se venger de Jason qui l'avait répudiée pour épouser une femme plus jeune.
La Médée : péniche qui navigue sur les canaux du Nord et qui accueille parfois un enfant à son bord. Enfant dont le cadavre réapparaît de temps à autre, au fond du canal.
Je remercie Babelio et les éditions In octavio de m'avoir envoyé un exemplaire de
la Médée. J'avais sélectionné
La Médée en hommage au commissaire
Maigret et à
Simenon, dont j'espérais retrouver l'ambiance dans cette France des années 1960. Ce livre ne m'a absolument pas déçue: l'ambiance des canaux, alpha et oméga du monde pour Vermeer, est extrêmement bien rendue.
S'il n'y a pas le suspense habituel dans un roman policier - on comprend très vite qui enlève les enfants - la question du mobile du mobile reste en suspens tout au long du livre alors qu'on suit l'enquête du policier, le quotidien de Vermeer ou les ratés de la gendarmerie.
Un bon roman policier mais j'avoue que le mobile, inattendu, m'a fait quelque peu grincer des dents
mais au moins l'auteur n'a-t-il pas mis de nom sur la pathologie du criminel, ce qui laisse à chacun la liberté de la nommer .
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