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Critique de verobenjiorphee


Je ne connaissais pas Claire Chazal en tant qu'écrivain. J'ai été agréablement surprise sur ce roman. Son écriture est très simple et agréable. Dans ce roman, elle aborde le sujet de la vie après la guerre, qui n'est pas du tout facile, car les gens et le pays doivent se reconstruire. Les gens n'ont pas oublié la guerre, et cet après-guerre fait l'objet de tous les règlements de compte possible.
Dans cette partie d'après-guerre l'auteur y introduit, une jeune institutrice, qui est partagée entre son amour pour un jeune instituteur de son âge qui a été traumatisé par la guerre et l'ancien maire, homme beaucoup plus vieux et très fort en caractère, qui a été condamné par ses villageois pour n'avoir pas été du côté des maquisards. Cette histoire d'amour est un peu banale, j'ai été plus attirée par la vie de cette après-guerre, peu connue.

Jeanne une institutrice de 20 ans, arrive en Octobre 1946, dan une petit village D Auvergne, pour y enseigner.
La guerre, les rafles, la déportation sont encore très présentes pour chacun. La vie et les habitudes reprennent petit à petit. Les fermes sont pratiquement le seul moyen de se nourrir. Ses élèves sont souvent absents, car ils aident leurs parents aux travaux des champs. Quand ceux-ci sont trop souvent absents, Jeanne va donner ses cours chez les parents.
Jeanne est très distante avec les garçons de son âge, sauf avec Henri, un jeune instituteur qui enseigne au village d'à côté. Elle se sent bien avec lui, et partage sa passion des livres. Jeanne garde de bons souvenirs de son enfance. Ses parents l'ont préservée comme ils ont pu de la guerre. Henri a du mal à se sentir libre après cette guerre. Il se sent sans cesse épié par la milice. La guerre l'a beaucoup marqué. Il a suivi son père résistant. Jeanne aime écouter Henri parler de ses souvenirs de guerre avec son père.
Jeanne va très souvent, chez Pierre, l'ancien maire du village, pour donner des cours à son fils, quand celui-ci travaille avec son père à la ferme. Elle a de la compassion pour cet homme délaissé par les gens du village. Ceux-ci l'accusent d'on ne sait quoi, durant la guerre. Pierre désarmé se confie à Jeanne. Elle aime la force et la robustesse de cet homme beaucoup plus vieux qu'elle. Elle aime aussi le tendre regard de Pierre sur elle.
Un jour qu'elle était avec Henri, elle vit au loin Pierre qui était accompagné d'une femme. Henri décela sur le visage de Jeanne une sorte de jalousie. Elle-même fut surprise d'éprouver de la jalousie. Henri la prévint que celui-ci était un homme peu recommandable. Il avait envoyé un maquisard à la mort, durant la guerre.
Mais, un jour, Jeanne laissa Pierre l'embrasser. Elle se promit de ne plus céder aux avances de cet homme. Elle n'était pas faite pour vivre dans une ferme, et puis, elle avait d'autres ambitions. de plus, elle savait que le village parlait d'elle. Celui-ci pensait que cette jeune institutrice, fraîchement arrivée, allait trop souvent chez l'ancien maire. Henri qui aimait Jeanne, sans lui avoir dit, devint jaloux de ce Pierre. Jeanne était partagée entre Henri, jeune instituteur qui partageait la même passion pour les livres et l'enseignement, et cet homme plus âgé qui l'attirait. Elle essaya de ne plus revoir Pierre, mais celui-ci la relança en lui déclarant son amour dans des lettres.
Jeanne ne savait plus quoi faire devant la jalousie de ces deux hommes. Elle savait que Pierre ne pensait qu'à son plaisir, tandis qu'Henri ne pensait qu'à l'avenir de Jeanne. Mais Pierre l'attirait à chaque fois qu'elle le voyait, et Henri était si prévenant avec elle, qu'elle ne sut lequel elle aimait ...
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