Lorsque
Marcus, jeune loulou lillois perd sa mère, Hélène, c'est tout naturellement que Pierre, le narrateur, le prend sous son aile. Parce qu'Hélène, il l'aimait à la folie et... et rien. Ça suffit comme raison, non ?
Ces deux êtres solitaires, blessés par le destin, vont apprendre à s'apprivoiser, à se connaître, à vivre ensemble... Mais la vie de bohème, les soirées entre potes, les plaisanteries et la bonne humeur, ils doivent en faire le plein car la fatalité les guette et cherche à les broyer menu.
De part sa simplicité, de part son honnêteté, de part sa violence et sa tendresse, ce livre m'a profondément émue. Comme quoi, il n'y a pas besoin de grands mots savants pour conter l'amitié et que les phrases les plus simples ont parfois plus d'impact que le charabia étudié de certains auteurs.
D'une plume légère et avec un style fleuri,
Pierre Chazal nous raconte un quotidien lumineux, simple, à taille humaine. Ce genre de vie où le bonheur, c'est de prendre un café, de mettre une veste lorsque l'on a froid et de voir pétiller le plaisir dans les yeux des copains.
Voici un superbe livre sur l'amour, l'amitié, mais surtout sur la paternité et les formes qu'elle peut prendre. Voici un beau livre sur l'espoir, qui fait mentir les oiseaux de malheur qui croient inlassablement en une sorte d'inéluctabilité du destin.
Voici la naissance d'un auteur, à l'écriture maîtrisée et pleine de chaleur, qui devrait faire parler de lui.