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Critique de LauraAfleurDeMots
La fourmi rouge est un roman d'apprentissage pour adolescents mais qui régale aussi bien les adultes.
Emilie Chazerand nous offre un récit extrêmement drôle et déjanté, tout en abordant des problématiques de l'adolescence et de la vie familiale. Vania Strudel a 15 ans, elle est comme on pourrait le dire, poisseuse intergalactique . En effet, tout commence par son prénom faisant référence aux serviettes hygiéniques, on y ajoute un oeil qui part en vrille à cause d'un ptosis, un père taxidermiste, une mère absente, et une apparence à l'opposé de la mode, elle se revendique elle même comme faisant partie du «club officiel des Minables».
On suit sa vie de lycéenne, où elle se fait harceler depuis toujours par Charlotte, mais elle peut heureusement compter sur Victoire (victime d'un syndrôme lui donnant l'odeur d'un poisson pourri) et de Pierre Rachid, voisin et confident de toujours, avec qui elle use d'autodérision. Elle se croit donc condamnée à mener une existence parsemée de catastrophes telle une fourmi noire se faisant écraser par toutes les autres, jusqu'à qu'un étrange mail anonyme vienne bouleverser ses certitudes.
De situations loufoques à d'autres plus émouvantes, nous suivons cette jeune fille et toute une bande de personnages uniques en leur genre, dans ce roman à l'écriture dynamique et contemporaine.
En ces temps souvent tristes et compliqués, une bonne dose de rire et de légèreté sur la vie est nécessaire et ce roman m'a fait passé un agréable moment de lecture. Je regrette peut-être que l'intrigue sur le mail ne soit pas plus présente au cours de l'histoire.
Emilie Chazerand signe un roman jubilatoire, tout en délivrant un beau message sur l'acceptation de la différence.
Emilie Chazerand nous offre un récit extrêmement drôle et déjanté, tout en abordant des problématiques de l'adolescence et de la vie familiale. Vania Strudel a 15 ans, elle est comme on pourrait le dire, poisseuse intergalactique . En effet, tout commence par son prénom faisant référence aux serviettes hygiéniques, on y ajoute un oeil qui part en vrille à cause d'un ptosis, un père taxidermiste, une mère absente, et une apparence à l'opposé de la mode, elle se revendique elle même comme faisant partie du «club officiel des Minables».
On suit sa vie de lycéenne, où elle se fait harceler depuis toujours par Charlotte, mais elle peut heureusement compter sur Victoire (victime d'un syndrôme lui donnant l'odeur d'un poisson pourri) et de Pierre Rachid, voisin et confident de toujours, avec qui elle use d'autodérision. Elle se croit donc condamnée à mener une existence parsemée de catastrophes telle une fourmi noire se faisant écraser par toutes les autres, jusqu'à qu'un étrange mail anonyme vienne bouleverser ses certitudes.
De situations loufoques à d'autres plus émouvantes, nous suivons cette jeune fille et toute une bande de personnages uniques en leur genre, dans ce roman à l'écriture dynamique et contemporaine.
En ces temps souvent tristes et compliqués, une bonne dose de rire et de légèreté sur la vie est nécessaire et ce roman m'a fait passé un agréable moment de lecture. Je regrette peut-être que l'intrigue sur le mail ne soit pas plus présente au cours de l'histoire.
Emilie Chazerand signe un roman jubilatoire, tout en délivrant un beau message sur l'acceptation de la différence.
