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Critique de Brooklyn_by_the_sea


C'était pourtant bien parti : Christopher, 7 ans, commence une nouvelle vie dans une nouvelle ville avec sa Maman, qui fuit un concubin violent. Alors qu'il tente de s'intégrer au mieux à son nouvel environnement, il disparaît brusquement ; quand il réapparaîtra, au bout de 6 jours, sa vie ne sera plus jamais la même...
On est clairement dans une ambiance à la Stephen King, avec le gentil petit garçon et sa mère-courage, le shérif humain et juste, le vieux monsieur protecteur, et les forces du Bien et du Mal qui entament une énième lutte. J'ai aimé cette incursion chez les petites gens des petites villes (ici en Pennsylvanie), qui lorgne du côté de Springsteen, et qui permet aussi à l'auteur de dépeindre une Amérique névrosée, violente, bigote et hypocrite. Pendant les 2/3 du livre, j'étais plongée avec ravissement dans cette histoire. Mais je me suis trainée sur le dernier tiers : Chbosky a étiré son dénouement sur plus de de 300 pages, rendant sa construction incohérente (fantastique ou pas, il faut quand même maîtriser son intrigue), et m'égarant par moments ; j'avais hâte d'en terminer. Cependant, la dernière page est géniale !
Par ailleurs, j'ai été très sensible au style : l'auteur écrit comme s'il s'adressait à de grands enfants -et c'est plutôt agréable d'être pris par la main et de se laisser entrainer dans une histoire étrange. Avec son ton enveloppant et doux, c'est un peu comme si le livre dégageait une odeur de barbe-à-papa ou de pop-corn caramélisé, et cet aspect régressif m'a beaucoup charmée.
Tout n'est donc pas à jeter dans ce roman mal proportionné qui, à mon sens, aurait été plus réussi s'il avait été allégé de 250 pages (sur ses 980).
Ce qui démontre, une fois encore, que ce n'est pas la taille qui compte.
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