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Les Sorcières" de Céline du Chéné propose une ressource historique consistante afin de mieux comprendre, et pour ma part, découvrir aussi, un mythe qui ne laissait souvent transparaître qu'un seul versant.
On avait la référence de Salem, de Blanche Neige, et des bûchers. Grâce à ce développement, d'abord à la radio avec la série "Sorcières", diffusé en avril 2018 sur France Culture, on apprend, sans surprise, que la dénomination de "sorcière" est une base majeure du sexisme, du féminicide légalisé et des premières phases de la collaboration. On vous explique simplement, sans confusion, ni interprétation, avec des extraits d'ouvrages et des témoignages de chercheurs. C'est glaçant, parfois sur un ton grinçant, d'autres fois mon propre cynisme m'a rattrapé et j'ai ri... car malheureusement c'est encore applicable aujourd'hui.
Le petit moins c'est le manque d'ouverture psychologique.
Qu'est-ce qui définit une sorcière aujourd'hui ?
Moins dans le sens de la pratique, puisqu'on a des références modernes et sérieuses de féministes activistes, mais plus dans son aspect psychique.
Les attraits politiques d'une sorcière des années 2020 sont essentiels, mais n'en existe-t-il pas des plus populaires et accessibles ? Comme ces modèles d'inspirations, artistes ou icônes de société, souvent portes parole et libératrices du genre féminin.
A l'époque de tous les délires il y avait Janis Joplin, Joan Jett,
Patti Smith,
Nina Simone...
Aujourd'hui on pourrait citer Emma Watson, Kristen Stewart, Angèle, Elliot Page...