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Critique de DOMS


Ronce-Rose raconte son histoire chaque jour dans son journal. Elle écrit tout ce qu'il lui arrive dans la maison qu'elle partage avec Mâchefer, son père, et Bruce, un ami. Tous deux ont un étrange travail, en lien avec des stations-services, des bijouteries, des banques…. Ronce-Rose ne va pas à l'école, elle reste à la maison et cette situation lui convient, pourvu qu'elle ait chaque jour une culotte propre et son crayon pour écrire dans son journal. Jusqu'au jour où Mâchefer et Bruce ne reviennent pas, alors la vie de Ronce-Rose va changer, car comment et où peut-qui ne s'aventure jamais à l'extérieur.
Dans ce roman, il y a cette intrigue, comme un fil rouge qui tient le lecteur en alerte, mais il y a surtout le jeu d'Éric Chevillard avec les mots, le sens qu'on leur donne et surtout celui qu'il détourne. Car le vocabulaire devient un des éléments du récit, avec cet humour totalement décalé et en même temps tellement évident qu'on ne sait plus qui ne tourne pas rond !
Le roman est construit autour de Ronce-Rose. Et d'ailleurs, est-ce réellement une fillette ou est-ce mon interprétation ? En tout cas son univers est rempli de mésanges, d'un unijambiste à surveiller, de poissons d'or et de poésie dans un monde pourtant plutôt triste, surréaliste, désabusé. Voilà un roman qui nous fait réfléchir avec pas mal d'humour et de dérision.
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