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Critique de Bibliorium


Pfiou. On a beau savoir qu'en général la condition des femmes n'est pas follichonne, dans ce récit, la condition de la femme elle te revient en pleine face avec toute sa violence silencieuse et les dégâts invisibles qu'elle peut causer. Kim Jiyoung, c'est le symbole de toutes ces femmes qui s'abandonnent en cours de vie pour se fondre dans le moule bonne fille/bonne épouse/bonne mère et s'effacer face aux porteurs d'un service trois pièces entre les jambes. L'héroïne développe un trouble de la personnalité, métaphore des bouts de soi-même que la femme a tendance à laisser de côté (personnalité, passion, métier) pour les remplacer par de belles briques de convention sociale aptes à combler les failles de la famille et de la société. Au fil des pages, on découvre la vie de Kim Jiyoung, formatée dès l'enfance à subvenir aux besoins des mâles de la famille avant de penser à sa propre personne. L'injustice d'une vie manquée, le refoulement de ses propres aspirations, avec leurs conséquences dramatiques. Ceci dit, il n'y a rien de larmoyant, les faits sont exposés clairement, y compris les progrès dans les mentalités (encore loin d'établir un monde de bisounours égalitaires). J'ai aimé les phrases simples, sans fioritures. Un bel aperçu de la vie de femme en Corée du Sud, et un peu ailleurs aussi.



Lien : https://tsllangues.wordpress..
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