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Critique de spleen


Avril 1937, Benito vient poser sa toile dans les marais proches de Guernica pour peindre le héron qui se pose chaque jour non loin de lui.
Comment représenter une image vivante de l'oiseau et non un être inanimé. C'est sûr , cette fois ce sera le plus beau de ses tableaux puisqu'il l'a promis à Celestina ...

Le bruit des avions et des bombes vient soudain troubler la quiétude du peintre et lorsqu'il revient précipitamment vers sa ville, ce ne sont que ruines et chaos , survivants errant parmi les décombres à la recherche de leurs proches .

Comment oser montrer ce héron à l'aile brisé au grand Maitre Picasso qui dévoile son chef d'oeuvre, Guernica, à l'exposition coloniale de Paris quelques mois plus tard ?

Antoine Choplin nous interroge sur la création artistique, celle d'un peintre reconnu, encensé mais qui n'a pas été le témoin direct de la tragédie et de ce jeune homme qui le jour du bombardement a tout perdu mais s'accroche à son héron, devenu le bien le plus cher à son coeur .

Qu'attendait-il de sa rencontre avec Picasso ? un témoignage direct mais cela semble presque dérisoire ; chaque lecteur reste libre de l'interprétation de la non rencontre et en tout cas pour moi ce livre est d'autant plus chargé d'émotion que je suis passée il y a peu à Guernica , petite ville redevenue paisible .
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