Le livre des coïncidences

En réalité, le monde n’est pas séparé de nous ; il fait partie du continuum de la conscience.
L’intention opère en exploitant les forces créatives propres à l’Univers.
Tout comme nous avons une créativité personnelle, l’Univers manifeste sa créativité.
L’Univers est vivant et conscient, et il répond à notre intention quand nous avons avec lui une relation intime et quand nous ne le considérons pas comme séparé de nous, mais plutôt comme notre corps élargi.
(page 84)

L’intention n’est ni une simple lubie, ni un caprice.
Elle exige de l’attention et, également, du détachement.
Une fois que vous avez consciemment généré l’intention, vous devez être capable de vous détacher du résultat et laisser l’Univers prendre en charge les détails de sa réalisation.
Si vous ne le faites pas, l’ego s’implique et entrave alors le processus.
Vous éprouvez de la frustration si votre intention ne se réalise pas assez vite.
Il se peut que le sentiment que vous avez de votre propre importance soit menacé, ou que vous vous apitoyiez sur votre sort.
L’intention, de par sa nature, orchestre sa propre réalisation.
La seule chose qui puisse interférer est la domination des besoins de notre ego et des préoccupations totalement égoïstes.
(page 167)

Le fait que vous et moi existions, et que l’Univers existe, avec ses étoiles, ses galaxies et ses planètes, est un événement hautement improbable !
Une totale coïncidence ! Un miracle, qui remonte à la naissance du temps.
(page 96)

Rumi, le Mevlana, l’un de mes poètes et philosophes préférés, dit : « Ceci n’est pas la vraie réalité.
La vraie réalité est derrière le rideau.
En vérité, nous ne sommes pas ici.
Ceci est notre ombre. »
Ce que nous expérimentons en tant que réalité quotidienne n’est qu’un jeu d’ombres.
Derrière le rideau, il y a une âme, vivante, dynamique et immortelle, au-delà de l’espace et du temps.
Si nous agissons à partir de ce niveau, nous pouvons consciemment influencer notre destinée.
Cela se produit à travers la synchronisation de relations en apparence causales qui modèlent une destinée - d’où synchrodestinée.
Dans la synchrodestinée, nous participons consciemment à la création de notre vie en comprenant le monde qui demeure au-delà de nos sens, le monde de l’âme.
(page 95)

Les êtres les plus éveillés au monde accueillent de manière égale la totalité de leur potentiel de lumière et d’ombre.
Lorsque nous nous trouvons en compagnie de gens qui admettent et reconnaissent leurs qualités négatives, nous ne nous sentons jamais jugés.
Ce n’est que chez ceux qui voient le bien et le mal, le juste et le faux comme des qualités extérieures à eux que le jugement intervient.
Quand nous sommes prêts à accepter aussi bien nos côtés sombres que nos côtés lumineux, nous pouvons commencer à guérir nos relations et nous-mêmes.
(page 150)

Namasté
Le terme sanskrit namasté (prononcer nah-mah-STÉ) signifie « L’esprit en moi honore l’esprit en toi ».
Chaque fois que vous avez un premier contact oculaire avec une autre personne, dites Namasté » en vous-même.
C’est une façon de reconnaître que l’être qui est là est le même que l’être qui est ici.
Lorsque vous faites cela, tout ce qui vous concerne - votre langage corporel, votre expression et le ton de votre voix - sera reconnu par l’autre personne à un niveau profond.
Même si elle est silencieuse, la personne enregistrera, consciemment ou inconsciemment, le respect implicite à cette salutation.
(page 154)

La première règle de vie de la synchrodestinée reconnaît l’intelligence sous-jacente qui donne naissance à mon corps, à votre corps et à l’Univers dans son ensemble - à toute chose, depuis les étoiles et les galaxies jusqu’aux particules subatomiques.
Ce champ d’intelligence consciente est la source du Cosmos.
Il est le corps élargi que nous partageons tous ; il nous relie tous.
L’essence de mon être est également l’essence de votre être, et celle de tous les êtres.
(page 141)

Quand vous vivez votre vie en appréciant les coïncidences et leur signification, vous vous reliez avec le champ, sous-jacent, de l’infini des possibles. C’est là que la magie commence. C’est un état que j’appelle synchrodestinée, dans lequel il devient possible d’atteindre la réalisation spontanée de tous nos désirs.
(page 4)

Nos terminaisons nerveuses sont programmées pour sentir des objets de manière tridimensionnelle et solide. Dans la réalité du domaine quantique, toutefois, il n’y a pas de solidité. (…) Ce n’est donc que dans notre conscience qu’à partir de l’énergie et de l’information pures nos sens limités créent un monde solide.
(page 21-22)

Le but de la méditation est d’arrêter de penser pendant un moment, d’attendre que le brouillard de la pensée se dissipe et d’apercevoir l’esprit à l’intérieur. Pour la plupart des gens, contrôler le torrent des pensées est très difficile. Les débutants peuvent parfois se sentir très frustrés, mais la frustration n’est rien d’autre qu’une pensée supplémentaire, une autre émotion gênante. L’objectif est de libérer toutes les pensées, tranquillement, passivement.
(page 131)