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Critique de bdelhausse


Poirot convoque Hastings au Manoir de Styles, où ils ont résolu une affaire (d'où le titre du livre). Poirot montre 5 dossiers apparemment sans lien, mais lui en est sûr: derrière ces affaires jugées et passées se cache un même prédateur. le genre le plus difficile à coffrer, qui agit dans l'ombre et se délecte de voir d'autres personnes condamnées à sa place.

Poirot l'annonce: un meurtre va être commis et ce prédateur en sera la cause. Car ce vil personnage ne se salit pas les mains, il pousse d'autres à commettre le crime.

Tout le récit va être raconté par Hastings. Et pour cause, et ce n'est pas un spoiler, Poirot quitte la scène les pieds devant. Ainsi l'avait voulu Agatha Christie herself. La même auteure qui a modifié le titre d'un de ses romans pour qu'il ne propage pas de racisme aux USA (pari perdu, Agatha...).

C'est vif et bien mené. le piment vient de la présence de la fille d'Hastings parmi les pensionnaires du Manoir de Styles. Cela va hautement perturber le jugement et les facultés d'observation du papa, bien sûr. Là où les lecteurs comprennent des choses, Hastings, aveuglé par son devoir paternel, va louper nombre de signaux.

Cela se lit sans heurt. Et on peut clairement apprécier le style humoristique d'Agatha Christie et sa détermination à faire table rase de son héros après sa mort.
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