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Critique de Darkcook


Agatha Christie, le meilleur anti-dépresseur du monde. Je l'ai maintes fois évoqué mais je ne m'en lasse jamais, plus que l'enquête, c'est l'univers de sagesse shakespearienne, d'apaisement méditatif qui me séduit tant, avec une écriture aussi simple qu'harmonieuse. Embourbé dans l'agrégation, ayant envie d'une lecture de repos pour les fêtes, je promenais mon regard sur ma collection désormais considérable, et m'emparais de la Maison du péril, dont je connaissais bien le twist grâce à l'épisode TV, mais qu'importe, je voulais lire du Poirot avec Hastings, prendre l'air, et puis celui-ci, trouvé in extremis par ma soeur au mythique Gibert Joseph de St Michel à Paris, a une valeur particulière pour moi dans mon étagère.

Je me faisais la réflexion, avant de le lire, que l'astuce me rappelait un peu celle du Couteau sur la nuque, produit juste après. Or, l'écriture y est bien meilleure, et il s'agit d'un des Poirot les plus drôles que j'ai lus, en témoignent les citations que j'ai prélevées où notre petit belge se gargarise de sa grandeur. L'intrigue y est aussi plus étoffée, avec le coup du testament et du visage, un peu comme dans le Crime du golf mais pas non plus à ce point. Bien malin qui saura en dénouer toutes les ficelles avant Hercule Poirot! Tous les ingrédients de ses plus grandes enquêtes sont là : théâtre, tragédie, faux-semblants, manipulation du lecteur... Notre ami moustachu a failli y perdre son latin et a trouvé un adversaire digne de ce nom. L'atmosphère de St Loo, l'innocence de ce brave Hastings tellement sympathique et attachant, l'humour, Nick Buckley et sa fougue, la mise en scène finale, "K", en font un Poirot mémorable. Je ne voulais pas le finir et retourner à mes obligations mais il a bien fallu!
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