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Critique de Jeneen


Un court roman, presque une nouvelle.

Chez Antoni (n°3)
Ecrite sous le pseudonyme de Mary Westmacott par Agatha Christie en 1944*.
Agatha Christie Mallowan (elle a épousé son archéologue de second mari en 1930) connaissait bien l'orient puisqu'elle suivait son mari dans les campagnes de fouille, principalement en Irak. D'où le décor de ce roman sans doute...
Il se dégage de cette histoire une ironie féroce sur ces femmes de la haute société anglaises sur-occupées, tournées vers la réussite de l'apparence plus que sur celle de la réussite intime.
Agatha Christie utilise un ton faussement badin et caricatural, mais très vite sous sa plume, cette femme qui apparait d'abord altruiste, investie par devoir dans de nobles causes, se révèle méprisante envers ce qui n'est pas de son monde. Et peu à peu, le ton devient plus cruel, froid, puis affolé illustrant très bien les tourments de l'héroine et rendant palpable son évolution intérieure. On espère un changement...
La fin est très réussie, logique, implacable.
Pour moi, un petit roman très réussi. A lire.

Lien : http://eden6804.blogspot.fr/..
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