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Critique de Phoenicia


Toujours à un rythme d'une nouvelle par joue, j'ai découvert le personnage de Mr Parker Pyne, qui se dit spécialiste du bonheur.
Le titre lu représente deux recueils de nouvelles et on le sent clairement puisque la moitié du recueil porte sur les voyages de Mr Parker Pyne, voyage qu'il ne parvient pas à faire aussi incognito qu'il le souhaiterait.

Mr Parker Pyne, ancien employé de bureau, s'appuie sur sa longue expérience de la nature humaine, dont il a fait des statistiques, pour trouver des solutions aux malheurs de tout le monde. Très rare sont ses échecs. J'ai d'ailleurs apprécier qu'il y en ait un.
Dans la première partie, on a un Mr Parker Pyne qui s'occupe surtout des problèmes quotidiens, très proche d'un thérapeute de couple. Si on s'éloigne de l'ambiance policière, on ne peut reconnaître une certaine originalité dans la trame du départ. En revanche, on sent que les nouvelles ont été écrites à une autre époque et certaines solutions sont loin d'être les plus idéales aux yeux d'un lecteur contemporain. Tout en gardant à l'esprit le contexte de création et l'originalité, je dois bien avouer que ces premières nouvelles ne m'ont pas enchantées.
Pour ce qui est de la 2e partie, Agatha Christie nous emmène en voyage aux côtés de Mr Parker Pyne. On découvre de nouveaux horizons mais là encore, il est important de le souligner, les nouvelles ont été écrites à une autre époque. Certains propos se rapportant à d'autres peuples peuvent mettre mal à l'aise. Les enquêtes en question sont policières, on retrouve donc des scénarii avec une conclusion plus en accord avec ce que nous propose Agatha Christie en général et vis-à-vis desquels on la sent plus à l'aise.

Ce fut donc un recueil à découvrir mais le format nouvelle, le fait que l'originalité voulue ne soit pas à la hauteur ( j'aurai clairement voulu plus de statistiques mais sûrement que cela n'existait pas à cette époque) et les maladresses ont fait que sans le rythme imposé d'une nouvelle par jour je ne l'aurai pas terminé.
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