Le royaume assassiné

Si le seul instrument que tu as entre les mains est une épée, tu t en serviras toujours pour l abattre sur tes problèmes.

C’est ainsi que ça se déroule en mer. Une vie brutale et implacable, remplie d’une cruauté vaine et infinie qui n’est jamais récompensée.

-Du poison ?
- Ce n'est pas mortel. Et non ce n'est pas pour ma femme. Sauf si c'était toi.
- Si je devais t'épouser, je boirais cette fiole par moi-même.
[...]
- Et qu'aurais tu as perdre ?
- Si je t'épousais ? Tout, je suppose. A commencer par mon âme."

Je suis composé de cicatrices et de souvenirs, même si rien de tout cela ne semble avoir une quelconque conséquence sur qui je suis.

On ne gagne jamais une guerre. Ce n'est que l'autre qui la perd.

C’est ainsi que ça se déroule en mer. Une vie brutale et implacable, remplie d’une cruauté vaine et infinie qui n’est jamais récompensée.

–Du poison ? Tu te balades avec ça en prévision de ton mariage ?
–Ce n’est pas mortel.
Pour un tueur, il semble assez blessé par ce que je viens de suggérer. Il fait une pause, il me regarde, souriant à moitié.
–Et non, ce n’est pas pour ma femme. Sauf si c’était toi.
–Si je devais t’épouser, je boirais cette fiole par moi-même.

C'est bien ce qui est embêtant avec les risques. Impossible de prévoir ceux qui valent la peine d'être courus avant qu'il ne soit trop tard.

Je n'ai pas encore le sang assez froid pour l'océan qui m'a vue naître.

Les endroits que l’on appelle une maison sont durs à trouver.