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Critique de Pois0n


Pour une fois que le titre français correspond davantage au contenu du livre que celui d'origine ! Bon, toujours pas le résumé hélas, mais on ne peut pas tout avoir, paraît-il...

Premier opus de la duologie « Mariages à Monteverre », « Délicieuse liberté » s'attarde en effet énormément sur le désir d'émancipation d'Olivia, vingt-six ans, princesse de son état et sacrifiée sans états d'âme sur l'autel des alliances politiques. Dès les premières lignes, on ressent très bien à quel point elle étouffe, combien lui pèse le fait de n'avoir aucun contrôle sur sa propre vie, ainsi que son désespoir face à la situation. Amanda Cinelli a vraiment travaillé son personnage, et ça se voit !

En revanche, conséquence directe : on arrive à la moitié du livre et toujours pas de romance à l'horizon. Il y a bien une vague attirance mutuelle, mais rien de précipité... jusqu'à ce que l'histoire vire sans prévenir au je-t'aime-moi-non-plus. La principale préoccupation des protagonistes devient la virginité d'Olivia, la narration insiste lourdement sur le côté torturé de Roman... sans jamais parvenir à le rendre crédible, quant à l'attraction entre ces deux-là, on peine vraiment à la saisir. Quant aux soucis en apparence insolubles, aux oubliettes. Il y a un tel contraste entre le début aux petits oignons, cohérent et réaliste, et la fin brouillonne à outrance, tout en exagération et en précipitation ! C'est dommage parce qu'entre les deux, il y a quelques échanges de piques et moments de légèreté, où Olivia se laisse enfin aller à faire ce qu'il lui plaît.

Démarrant comme une excellente surprise, « Délicieuse liberté » se termine finalement sur une note « moyen-bof ». On échappe à la cata totale, mais on n'en gardera clairement pas un souvenir impérissable (hormis celui d'un beau gâchis).
Espérons que le second et dernier tome, mettant en scène Cressida, la soeur cadette d'Olivia, et Khal, le fiancé éconduit, se révèle moins inégal...
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