Les abeilles, c’est trop petit, ça peut pas avoir d’histoire, mais, quand même, ça brûle.
Une enfance, ça n’existe que s’il y a autour de vous de grandes personnes pour vous montrer que vous êtes tout petit et que vous êtes protégé.
Point n’était besoin de faire silence pour entendre Pilleraut. Cet homme quand il parlait, c’était le tonnerre et le mistral réunis. On l’entendit du bout du village.
Cet enfant ne sait pas parler. Son pouvoir d’expression se situe entre le cri et le hurlement.
Il ne faut pas retourner en arrière. Il faut toujours qu’il y ait, chaque jour, quelque chose de plus.
Le voyage est le meilleur remède contre les chagrins d’amour. C’est le divertissement idéal.
Un bon berger marche toujours derrière son troupeau.
Trois ans suisses, je ne sais pas si tu te rends compte ! Les ans suisses, c’est comme les francs suisses, c’est lourd. Et en guise de musique, tu as les coucous des horloges à chaque heure du jour. Ah ! ces coucous, ils ont bien failli me tuer l’imagination !
C’est merveilleux, tu sais, de vivre son enfance dans les coulisses d’un opéra, toujours dans la musique, dans les fleurs, dans les applaudissements. La fête perpétuelle.
Une envie, c’est comme le vent qui se lève. On ne peut pas la prévoir.